Honda bailleur de fonds de MotoRevue ?
Bonjour. Je ne sais pas combien Honda vous a donné pour écrire un compte rendu du GP et un édito (voir MR n° 4075) aussi scandaleusement orientés, mais largement assez, je pense, pour que vous vous passiez dorénavant de mes 3,90 €. Vous attendez que Marquez ait provoqué un paralysé à vie, voire un mort, pour dire que finalement, son comportement était peut-être un peu beauf’... Pas cordialement du tout. Patrick Boulesteix (par email) La réponse de la rédac’ Eh non, perdu mon cher Patrick, Honda ne nous a rien donné, pas un euro, pas un kopeck, même pas un encouragement ou une poignée de mains pour rédiger l’article sur le Grand Prix des Amériques comme l’Édito du début de magazine. On ne comprend pas bien quel est le reproche... Avoir mis Marc Marquez en avant lors de ce GP ? C’est ça ? Oui, eh bien, on l’assume totalement :difficile de ne pas mettre en avant un pilote ayant remporté tous les GP disputés sur ce circuit depuis qu’il accueille les compétitions mondiales. Et ce ne sont pas que nos mots, mais aussi ceux d’observateurs avertis comme Guy Coulon, chef mécano de Johann Zarco sur Yamaha, qui déclarait : « C’est le plus fort partout. Ce circuit étant particulièrement difficile,il est logique que la différence avec ses adversaires y soit encore plus grande. » Marquez méritait d’être mis à l’honneur, comme nous le faisons avec équité et discernement à chaque fois que nous le jugeons opportun pour chacun des champions engagés dans ce championnat. Quant à l’Edito, le parallèle avec Super Mario invitait à un constat : Marc Marquez oscille entre monde réel et monde virtuel, flirtant avec des limites qu’il a pris l’habitude de dépasser, parce qu’il est avant tout un pilote d’instinct autant que d’instant. Un pilote à part, flamboyant, et qui se brûle parfois.