« Une moto épurée »

Le Sportster, ça reste le segment fort chez Harley en France ?

Oui, c’est un segment très important pour nous puisque la 883 Iron et la FortyEight occupent les deux premières places des ventes. C’est un peu plus de 25 % de nos ventes en 2017, sur 8 500 motos écoulées au total l’an dernier. Maintenant, les Softail marchent bien aussi.

La clientèle Sportster a quel âge ?

En moyenne, entre 25 et 35 ans, mais c’est une gamme qui séduit aussi des gens plus âgés qui ont un état d’esprit qui correspond au Sportster. C’est une moto épurée, avec de bonnes vibrations, qui offre un vrai plaisir de conduite.

La customisation touche de la même façon la clientèle Sportster ?

À partir du moment où tu achètes une Harley-Davidson, tu veux la rendre unique, la personnaliser. Pour ce faire, nous avons un catalogue contenant 10 000 références... Un client Harley consacre en moyenne 500 € par an pour customiser sa moto. Et chez nous, un client conserve généralement sa moto entre 5 et 6 ans, et la fait évoluer au fil des ans.

Vous escomptez quel volume de vente pour cette Iron 1200 ?

L’Iron 883 a dépassé les 1 000 ventes en 2017, ce qui était extraordinaire ; si on arrive à faire autant sur l’Iron 1200, ce sera aussi très, très bien.

Avec un différentiel de prix minime entre la 1200 et la 883, les ventes de cette dernière ne vont-elles pas en pâtir ?

Si, je te le confirme. Les ventes vont reculer. Dans quelle mesure, je ne sais pas, mais ce qui est certain, c’est que le 883 ne va plus faire long feu dans la gamme Harley-Davidson. Dans les prochaines années, le 883 sera remplacé par le 1200, de par ce delta de prix, du fait également que cette 1200 soit éligible au permis A2. L’entrée de gamme sera la Street, à 7 500 €... On va continuer de travailler sur ce segment des Street.