Moto Revue

Eric Geboers

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bateau, sur un plan d’eau situé près de Mol (dans la province d’Anvers, en Belgique), quand il a sauté à l’eau pour essayer de sauver son chien qui y était tombé. Il n’est jamais réapparu à la surface et les recherches de la police belge, interrompu­es par la nuit, n’ont rien donné. Elles avaient repris lundi matin, mais l’espoir de le retrouver vivant est malheureus­ement nul. Le courant et l’eau froide ont probableme­nt provoqué un malaise fatal, ce que l’enquête devrait révéler. Eric Geboers, qui fut le seul à conquérir au moins un titre mondial dans chacune des trois catégories en lice à son époque (il fut couronné en 125 en 1982 et 1983, en 250 en 1987 et en 500 en 1988 et 1990), fut, suite à cet exploit, surnommé « Monsieur 875 ». Un surnom qui est resté et qui succédait à celui qu’il s’était autoattrib­ué de « The Kid », rapport à sa petite taille. Sa carrière internatio­nale s’est étendue de 1980 à 1990, année de son cinquième et dernier titre où il fit ses adieux à la compétitio­n (et où il remporta son 3e Enduro du Touquet de suite). Eric avait ensuite monté une affaire avec une flotte d’hélicoptèr­es (couverture d’événements sportifs, transports d’hommes d’affaires ou médicaux), puis s’était associé avec son frère au sein du team Suzuki (photo) pour lequel il avait roulé à ses débuts. Le motocross mondial perd un de ses monstres sacrés. Eric Geboers avait 55 ans.

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Lundi midi, à l’heure d’écrire ces lignes, le corps d’Eric Geboers, victime d’une noyade dimanche soir, n’avait toujours pas été retrouvé. L’ancien champion de motocross était sur son

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