Actus sport
L’actu sportive de la quinzaine
Mandy Kainz peut respirer. Neuf ans après la dernière victoire de son équipe, le patron du YART a pu de nouveau savourer le goût de la victoire à l’occasion des 8 Heures du Slovaquie. « On a serré les fesses jusqu’à la ligne d’arrivée » , lâchait le manager autrichien après que Max Neukirchner est passé sous le drapeau à damier du Slovakiaring. Il faut dire que jusqu’au bout, la Yamaha numéro 7 est restée sous la menace de celle du GMT94. Évitant les erreurs et les problèmes mécaniques, les deux R1 ne se sont jamais vraiment quittées, et il a fallu un ravitaillement supplémentaire sur la moto de l’équipe de Christophe Guyot pour que l’issue de la course soit scellée. « L’entrée de la voiture de sécurité juste après la mi-course a joué contre nous » , regrettait le Francilien. Du côté du YART, certains devaient quand même se pincer pour y croire. Ainsi Broc Parkes : « C’est un truc incroyable, pour l’équipe, pour moi, pour tout le monde en fait… On est un peu sur la Lune ce soir, on a été si souvent si près… Et puis il y avait toujours un petit problème pour nous rattraper. Les gars ont tous fait du bon boulot, et particulièrement Max qui n’a pas tremblé dans le dernier relais. On a quand même dû faire toute la course sans Traction Control. Mais cela ne nous a pas découragés. Nous pouvons être vraiment heureux. » La troisième marche du podium est revenue à la Honda F.C.C. TSR numéro 5. Jamais loin des leaders, Freddy Foray, Alan Techer et Josh Hook, qui disposaient de la version des 8 Heures de Suzuka, ont eux aussi réussi un sansfaute qui leur permet de se maintenir en tête du championnat pour un petit point devant le GMT94. La course a été en revanche plus compliquée pour le team Kawasaki SRC et le SERT de Dominique Méliand. Alors qu’il jouait dans le groupe de tête, Randy de Puniet est tombé dans son premier relais. « La chaleur ne nous a pas facilité la tâche, regrettait le Français. Nous étions en retrait avec nos Pirelli. » Le coup de grâce est venu d’une panne d’essence alors que Jérémy Guarnoni était au guidon et que la moto de Gilles Stafler pouvait encore espérer un Top 5. Les Verts ont finalement dû se contenter de la neuvième place. Du côté de Suzuki, Vincent Philippe, Étienne Masson et Gregg Black ont encore été retardés, comme au Mans, par des problèmes de frein. Septième sous le drapeau à damier, le SERT est désormais sixième au classement général.