Le retour de la TransFIORmers

Après une année vierge de tout Grand Prix en 2017, l’atypique projet TransFIORmers était de retour dans le paddock du Mans pour une nouvelle wild card avec Corentin Perolari (à g.) au guidon. Un 8e Grand Prix depuis 2013 avec toujours le même objectif : démontrer le bien-fondé du système de suspension avant non conventionnel mis au point par Claude Fior et repris par Christian Boudinot (à dr.). Après Lucas Mahias, Louis Bulle et Hugo Clere, Corentin Perolari était cette fois au guidon de la machine pour disputer son premier Grand Prix. « L’objectif était de me faire plaisir et pendant 15 tours,tout allait bien.Mais après,avec cette moto, cela se dégrade.On a du mal à tourner et le pneu tourne dans la jante.C’est son défaut : dès que les pneus sont usés,la moto ne tourne plus.Je m’attendais à une fin de course très difficile et je n’ai pas été déçu.» Le Français reste toutefois satisfait de cette nouvelle expérience devant 100 000 spectateurs. « Pour mon premier Grand Prix devant le public français sur une moto française,avec du monde partout, c’était génial.Le niveau est tellement serré,ils sont tous dans le même dixième.En une seconde,ce qui n’est pas énorme,tu es 20e ! C’est une moto expérimentale qui fera son chemin et c’est surtout une belle expérience de rouler dessus.On découvre d’autres choses au niveau pilotage.Mais je ne pense pas que cette machine puisse gagner au niveau mondial.» Corentin tentera en tout cas de lui offrir un podium lors de la prochaine manche du championnat d’Europe Moto2 à Barcelone.