KTM RC 390
+ 150 km/ h • 46,1 ch – 3,5 mkg Poids en ordre de marche : 167,4 kg 5 795 €
classique, également en acier. Pas de fourche inversée sur cette moto mais un élément télescopique doublé d’un mono-amortisseur uniquement réglable en précharge. La géométrie combine empattement court, répartition des masses équilibrée via un bras oscillant long et un train avant sécurisant (angle de colonne de 25,5°). À l’avant, le freinage se réduit à un modeste disque de 298 mm pincé par un étrier 2 pistons ; l’ABS (non déconnectable) est de série. La R3 est motorisée par un twin parallèle de 321 cm³ à refroidissement liquide, à deux ACT et 4 soupapes par cylindre, alimenté par injection électronique. Calé à 180°, ce petit bloc se caractérise par des pistons en alu forgé qui contribuent à réduire l’inertie moteur doublés de bielles cémentées aptes à encaisser les hauts régimes. C’est heureux car le moteur s’exprime au-delà de 10 000 tr/min avec un limiteur intervenant à 13 000 tr/min : ça cause.
Égalité sur la balance
Avec 39 ch au vilebrequin, la R3 est néanmoins nettement moins puissante que la KTM. Le carénage assez généreux s’équipe d’une double optique façon R6. La hauteur de selle modeste (785 mm) et les demiguidons hauts rendent la moto accessible mais les leviers ne sont pas réglables. Enfin, la monte pneumatique d’origine se compose de Michelin Pilot Street à structure diagonale, des enveloppes très rigides qui ne mettent pas en valeur les qualités de la moto, c’est pour cette raison que nous les avons remplacés pour cet essai par des modèles radiaux sportifs Pirelli Diablo Rosso 2 (voir encadré ci-dessous). Sur la balance, tous pleins faits, la KTM est plus légère de 3 kg mais la Yamaha embarquant 4 litres d’essence en plus, elles se valent, donc.