Préparer sa moto pour le circuit
Avant de prendre la piste avec votre moto, il convient de prendre quelques précautions pour se conformer aux règles de pilotage sur circuit et minimiser ainsi les conséquences d’une chute due à un excès d’optimisme.
Avant de prendre la piste avec votre moto, nous vous conseillons plusieurs vérifications et/ou modifications, ainsi que l’ajout de certaines pièces de protection. Sur les sportives, l’amortisseur d’origine est la plupart du temps de bonne qualité et réglable en précharge, détente et contrainte. Cherchez les bons réglages en jouant avec la double bague ou la molette située sur la bombonne externe. Si votre amortisseur d’origine n’est pas réglable ou accuse le poids des ans, n’hésitez pas à le changer pour un adaptable de meilleure facture. Enfin, avant de vous lancer, vérifiez bien l’état des tubes de fourche (pas de fuite, joints spi, etc.). Vous pouvez opter pour une vidange des tubes et l’utilisation d’une huile plus visqueuse afin de raffermir la suspension. Les plus fortunés d’entre vous pourront même se pencher sur l’achat d’un élément adaptable de haute qualité, siglé par l’un des manufacturiers de renom du secteur (Öhlins, Sachs, Marzocchi, etc.), et réglable en tous sens. Côté freinage, des étriers performants sont indispensables. Préférez les éléments à montage radial – gages d’une meilleure puissance –, qui sont devenus un standard sur les motos sportives. Si vous souhaitez changer l’équipement plus classique de votre roadster, pensez à vérifier la taille des étriers que vous allez acheter, notamment au niveau de leurs fixations, afin de vous assurer que vous pourrez les monter. L’utilisation de plaquettes « sport » contribue à améliorer le freinage. Même constat pour le levier de frein que pour celui d’embrayage. N’oubliez pas également que la qualité du maître-cylindre conditionne en partie la finesse du dosage et la progressivité de votre freinage. Un élément d’origine sur un roadster gagnera à être troqué contre un autre plus haut de gamme. La pose de durites tressées, dites de type « aviation », doit être l’une des premières choses à faire sur votre future moto de piste. Elles sont la garantie d’un freinage endurant et constant, contrairement à des durites en caoutchouc classiques qui peuvent se déformer sous l’effet de la chaleur. Leur durée de vie est, en plus, supérieure. Si elles sont indispensables à l’avant, leur utilisation reste utile mais moins capitale à l’arrière. Enfin, il faut veiller à protéger les pièces susceptibles de subir des chocs lors d’une éventuelle chute. Bras oscillant, carter moteur et cadre souffriront moins grâce à l’ajout d’un élément enrobé de carbone ou de Kevlar. Les roulettes de protection sont indispensables. Elles vous éviteront de casser leviers et sélecteur lors de chutes à l’arrêt (mauvaise manipulation de la béquille de stand, déchargement du camion, etc.) ou à faible vitesse. À des allures plus élevées, elles contribuent à protéger le cadre et les carters.