Les polluants
CO : MONOXYDE DE CARBONE C’est le résultat d’une combustion incomplète. Il se transforme cependant rapidement en CO2. À fortes doses, il peut entraîner le coma puis la mort. Comme les oxydes d’azote et les hydrocarbures, il intervient dans la formation de l’ozone.
CO2 : DIOXYDE DE CARBONE Produit final de toute combustion, il n’est pas nocif pour l’homme (qui en rejette en respirant) mais il contribue à l’augmentation de l’effet de serre et donc au réchauffement climatique.
HC : HYDROCARBURES IMBRÛLÉS Ils sont le fruit de l’évaporation et d’une mauvaise combustion (à froid par exemple). Certains des hydrocarbures, tels que le benzène, sont cancérogènes, ils participent très puissamment de l’effet de serre par formation de CH4 (méthane). De plus, ils favorisent la formation de la « mauvaise » ozone (troposphérique).
NOX : OXYDES D’AZOTE Ce terme regroupe le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2). Le NO est principalement émis par une combustion pauvre en carburant (moteurs essence injection directe et diesel). Il est ensuite oxydé en NO2 dans l’atmosphère. Gaz irritants, ils peuvent entraîner une altération de la fonction respiratoire. Ils sont aussi à l’origine des pluies acides et de la formation de l’ozone.
LES PARTICULES : PM Les particules sont constituées de poussières polluantes de compositions diverses (diesel, essence à injection directe mais aussi plaquettes de freins et peut-être nanoparticules issues de l’usure des pneus). Leur taille est comprise entre 0,001 μm et 50 μm. Elles contiennent des substances toxiques comme les métaux lourds ou les hydrocarbures. Seules les particules de taille inférieure à 10 μm (PM10) restent en suspension dans l’air. Elles peuvent pénétrer profondément dans les alvéoles pulmonaires et provoquer, entre autres, des troubles respiratoires, et entraîner des cancers. Elles bloquent aussi la respiration des plantes et pourrissent les bâtiments.
L’OZONE : O3 Dans la stratosphère, il permet de filtrer les radiations ultra-violettes. Dans la troposphère, il provoque des irritations des voies respiratoires et de la muqueuse oculaire. Il est responsable du smog dans les villes, et contribue activement à l’effet de serre.