Quelques idées reçues...
Le 2-temps pollue plus
Vrai : Du fait de sa difficulté à fonctionner convenablement avec un catalyseur, du mélange gaz frais/gaz brûlés, et de sa lubrification par huile perdue, il pollue un peu plus que le quatre-temps. Cependant, le différentiel n’est pas énorme et sur des applications tournant à faible régime (hors-bord), il obtient de très bons résultats.
Le 2-temps est plus violent
Faux : En fait, on fait ce qu’on veut, en fonction des diagrammes moteur. Le deux-temps est extrêmement souple, d’ailleurs, les meilleures motos de trial sont bien des deux-temps.
Le 2-temps tourne plus vite qu’un 4-temps
Faux : C’est même le contraire, car il profite de disposer d’un cycle moteur par tour pour offrir plus de puissance dès les bas régimes. Une Kawasaki 750 H2 avait sa zone rouge à 7 500 tr/min, quand celle de la CB 750 Honda était à 8 500. Quant aux MotoGP, elles tournent beaucoup plus vite que feues les 500 deux-temps (13/14 000 tr/min en 500, contre 17 000 tr/min environ et même presque 20 000 tr/min à la période 800). La Honda 500 NR 4-temps dépassait les 20 000 tr/min !
Le 2-temps fait plus de bruit
Faux : C’est vrai qu’avec les « pisse-feu » dans la rue, on pourrait le croire, mais à performances égales, comme il tourne moins vite, il fait moins de bruit. Il y a moins de pièces en mouvement, donc moins de bruits mécaniques également.
Le 2-temps est plus fragile
Vrai : Il est plus sensible aux erreurs de carburation (serrage, pistons percés, etc.). Par ailleurs, on a rarement vu des deuxtemps faire 100 000 km sans ouvrir le moteur. Du fait de son mode de lubrification et de la construction qui en découle (montage sur roulements plutôt que sur paliers lisses), le deux-temps dure moins longtemps, à performances égales.
L’entretien est plus coûteux
Faux : Du fait de sa grande simplicité (pas de soupape, pas d’arbre à cames, pas de chaîne de distribution, etc.), son entretien est facile et il demande moins de compétences.