Moto Revue

Joachim Sauer

Responsabl­e produits TT chez KTM

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D’abord pilote d’usine, deux fois champion d’Europe d’enduro et vainqueur des Six Jours, cet ingénieur de 56 ans est entré officielle­ment chez KTM en 1987, alors que la marque produisait 7 000 motos par an. Aujourd’hui, la production atteint 162 000 unités à Mattighofe­n, et plus de 75 000 chez Bajaj en Inde. Et lui aussi a fait son chemin.

Outre l’homologati­on et le fait de polluer moins, qu’apporte le TPI aux utilisateu­rs ?

Une baisse de consommati­on qui peut atteindre 40 à 50 % sur un parcours varié. Sur une course comme Le Touquet en revanche, pas de vrai changement, car on est toujours à fond. Il y a aussi le graissage séparé piloté électroniq­uement qui évite de faire son mélange et permet de lubrifier entre 1 et 1,7 % seulement. Enfin, la corvée de changement des gicleurs est oubliée.

À quand remontent les premiers travaux sur l’injection ?

Dès 2006, nous avons commencé à travailler avec l’injection de l’australien Orbital, mais elle était trop complexe, très chère (plus qu’un 4-temps !) et pas réglable en TT. Nous sommes vite partis dans une autre direction.

Allez-vous proposer votre gamme cross en TPI ?

Nous faisons les premiers essais aux USA, mais les clients qui achètent des 250 deux-temps cherchent avant tout un prix compétitif. Or, le TPI renchérit la moto de 500 €, et malgré l’économie d’huile et de carburant apportée, ils ne semblent pas prêts à investir cette somme en plus... Pour l’instant !

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