Les 4 règles d’or pour prendre soin de ses pneus
1. La pression
La première règle incontournable concernant les pneumatiques concerne la vérification de la pression. En effet, il faut savoir que la pression de gonflage est un facteur essentiel pour l’efficacité des pneumatiques, pour garantir leur longévité mais aussi pour consommer moins d’essence. Rouler avec une mauvaise pression (supérieure ou inférieure à celle préconisée) réduit le kilométrage, la stabilité, le confort, la sécurité et l’adhérence. Pour relever efficacement la pression des pneumatiques, il faut effectuer cette mesure à froid. Généralement, la bonne pression est indiquée dans le manuel de l’utilisateur du véhicule. Ces valeurs peuvent également être indiquées par un autocollant apposé directement sur la moto (bras oscillant, réservoir, dessous de selle...). Sur circuit, vous pouvez descendre légèrement la pression de l’arrière. Mais attention car cette opération, si elle augmente le grip, accélérera l’usure du pneu. Pour faire la pression, rien de plus simple : positionnez les valves, tête en bas, insérez le tuyau d’air et servez-vous du manomètre pour relever la mesure en bar. Ajoutez de l’air ou enlevez-en en fonction de la valeur mesurée et celle voulue. Attention à bien remettre les bouchons, ils sont également garants de l’étanchéité.
2. L’usure à surveiller
Vouloir emmener son pneu jusqu’à la corde peut avoir des conséquences graves. Le pneu peut facilement éclater au contact d’un objet quelconque. Pour en surveiller l’usure, n’attendez pas de voir apparaître la toile. Glisser une simple pièce de monnaie de 1 euro dans les sculptures permet de connaître l’état avancé de l’usure du pneu. Si vous voyez excessivement la bande jaune, c’est qu’il est trop tard. Certaines marques possèdent également des témoins d’usure. De petites bandes de couleur sont intégrées dans l’intérieur de la sculpture. Si vous ne les voyez plus, c’est que le pneu est usé. Enfin, sachez que rouler avec un pneu usagé est passible d’une amende de 4e classe (soit 135 €) et de l’immobilisation du véhicule.
3. Effectuer une réparation
Réparer un pneu est une opération de mécanique ! Intervenez donc le moins possible et faites confiance aux professionnels. Vous pouvez toutefois utiliser une bombe anticrevaison ou un kit de réparation avec mèches pour vous permettre de rallier un concessionnaire. Mais pour réparer un pneu, il faut absolument le démonter afin de vérifier l’absence de corps étrangers ou de lésions sur la carcasse engendrées par un roulage à plat par exemple. Et n’utilisez surtout pas de chambre à air. Le Tubeless est déjà équipé d’une couche imperméable faisant office de chambre à air. En mettre une en plus reviendrait à introduire un corps étranger à l’intérieur du pneumatique, ce qui entraînerait des risques d’échauffement de ce dernier.
4. Changer ses pneus
Vous pouvez changer vos pneumatiques vous-même. Mais l’opération nécessite du matériel spécifique, comme une équilibreuse. Le mieux est donc de s’adresser à des professionnels. Pour changer de pneumatique, il convient de respecter l’homologation de votre moto. Celle-ci est homologuée avec une – et une seule – dimension, sauf cas exceptionnel prévu par le constructeur. Changer la taille peut certes apporter un design différent ou un meilleur feeling, mais votre moto ne sera plus conforme aux indices de charge ou de vitesse, ce qui peut entraîner un problème avec votre assurance en cas d’accident. En revanche, il est possible de monter des pneus de marques différentes à l’avant et à l’arrière. Mais il est toutefois préférable de monter deux modèles de même référence, les manufacturiers développant un train de pneumatiques dans son ensemble. Enfin, quand vous changez – ou faites changer – votre pneu, il faut absolument remplacer les valves. Car ces dernières risquent de devenir poreuses et donc de faire perdre de la pression ou laisser entrer des corps étrangers à l’intérieur du pneumatique.