Indian Roadmaster
S’extraire de l’ornière custom : c’est le pari que tentera Indian en 2019. Un pari osé que la marque essaiera de remporter grâce à la FTR 1200, un twin racé dérivé du proto de dirt-track qui triomphe actuellement en championnat AMA. En attendant ce rendez-vous en terre inconnue, la marque travaille ses fondamentaux customs et fait évoluer sa gamme de gros cruiser : Chief, Chieftain, Roadmaster et autre Springfield. Résistant vaillamment face à des normes de dépollution de plus en plus drastiques, le twin Thunder Stroke 111 est toujours de la partie, tel qu’en lui-même, avec ses 1 811 cm3 et son refroidissement par air. Il s’offre toutefois une petite modification, salutaire en cas de surchauffe : la désactivation de son cylindre arrière lorsque la moto est à l’arrêt et qu’il tourne sur son ralenti. Autre innovation, en lien avec le moteur, mais commandée par l’électronique : la possibilité, pour le pilote, de sélectionner différentes cartographies d’injection : standard, Touring (montées en régime plus douces) et Sport (on ne rit pas...), aptes à offrir des relances plus franches. L’électronique progresse également au niveau du – déjà très bon – système multimédia qui gagne en simplicité d’utilisation et en acoustique (le son s’adapte automatiquement à l’allure de la moto). Sur le plan du design enfin, les motos évoluent sensiblement. Elles sont toujours d’allure néo-rétro, mais un peu plus anguleuses dans leurs lignes, notamment la Roadmaster (ci-contre), le vaisseau amiral de la gamme, dont les pare-jambes équipés de volets sont censés permettre une meilleure circulation de l’air et un refroidissement optimal du pilote et de son éventuel passager.