Frédéric Besnard & Maxime Caillet
Messieurs, c’est votre troisième victoire consécutive, vous vous attendiez à celle-là ?
Non, non, après les essais libres, on pensait qu’on allait se bagarrer pour la deuxième place, derrière la MV Agusta 121. Mais bon, ils ont chuté, et on était en embuscade. On a mis ensuite un gros rythme qui nous a permis de créer un gros écart avec le deuxième.
L’an dernier, vous gagnez pour deux dixièmes, cette année c’était plus confortable, non ?
C’est vrai qu’on s’est retrouvé rapidement avec une bonne avance, sur le panneautage, on nous indiquait « cool », mais en fait nous, on continuait d’en mettre.
Le Bol d’Argent, c’est un gros objectif pour vous ?
C’est déjà un bon week-end en famille. On le prend un peu comme ça vient. Nous, on est limité en budget, on est à 100 balles près, alors c’est pas mal de sacrifices pour être là.
Vous qui slalomez au milieu des pilotes, comment jugez-vous l’évolution de l’épreuve ?
Ça va de plus en plus vite. Il y a bien moins d’écart qu’avant, les motos comme les ER-6 qui roulaient moins vite ont disparu, le rythme s’élève.
Vous gagnez avec une moto stock, c’est plutôt sympa et surtout pas très courant dans ces formules, non ?
C’est vrai, on est stock. On n’a rien de spécial, pas de pièces, on n’a rien parce qu’on n’a pas d’argent. Évidemment, si on avait de l’argent, peut-être qu’on serait tenté mais là, la question est réglée d’emblée.
Vous n’avez pas envie de courses de 24 heures maintenant ?
Fred : « J’en ai fait pendant quatre années, je roulais pour le team Viltais, mais des courses de 24 heures, ce n’est pas le même engagement, c’est une préparation spécifique, physiquement et mentalement. » Et Maxime de reprendre : « Moi, j’adorerais... Je devais être quatrième pilote cette année, et puis ça ne s’est pas fait. »