Moto Revue

Roadsterma­nia

- Par Bertrand Gold. Photos Bruno Sellier et Jean-Aignan Museau.

Courir au guidon de son roadster, c’est possible, comme au Bol d’Argent par exemple

Quel motard n’a jamais rêvé de vivre une expérience de pilote d’endurance ? Aucun, voyons… Un rêve ? Une lubie ? Un fantasme ? Il suffit pourtant d’un roadster cubant entre 600 et 800 cm3 pour que tout devienne possible. Notamment de courir le Bol d’Argent ! Alors pourquoi pas vous l’année prochaine ?

Expérience inoubliabl­e, participer à une course d’endurance moto entre amis ou en famille, voilà une chose à vivre au moins une fois dans sa vie de motard. Le Bol d’Argent, couru sur le circuit Paul-Ricard, s’ouvre à toutes et tous, et franchemen­t, il faudrait être fou ou dramatique­ment dépressif pour s’y refuser. Ouvert aux pilotes depuis l’âge de 16 ans et jusqu’à ce que votre médecin accepte de signer le formulaire d’obtention de votre licence FFM (!), le Bol d’Argent est sans nul doute la formule la plus sexy et la plus abordable pour qui est bien décidé à aller prendre son pied sans se prendre la tête. Visant la catégorie roadster entre 600 et 800 cm3, sa liste des prétendant­es est fournie. Parfois, on se sert de la moto perso de l’un des membres de l’équipe ou bien on se décide à faire pot commun afin d’en dénicher une, neuve ou d’occasion. Le règlement se veut assez simple et restrictif afin de limiter la course à l’armement. Mais au Bol d’Argent, finalement, ils ne sont pas si nombreux à s’engager avec pour seul objectif de viser la gagne, au pire le podium. Bien sûr, devant ça roule fort, très fort (la qualificat­ion 2018 s’est jouée en 2’06’’053 par le Ul’Team Bike sur MV Agusta Brutale 800 quand Randy de Puniet explosait le record absolu au Bol d’Or en 1’54’’007 sur la ZX-10R #11 du team SRC !) mais globalemen­t, 75 % du plateau est composé de gentils garçons plutôt détendus et particuliè­rement respectueu­x de leur intégrité physique. Les filles aussi sont nombreuses à participer au Bol d’Argent, ce qui révèle un plateau très varié et avant tout, bourré de bonne humeur. Alors et vous, le deuxième weekend de septembre 2019, vous faites quoi ? n

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 ??  ?? Voici la meule du Trac, notre rédac’ chef, et de son vieux pote Stéphane Lacroix, une Triumph Street Triple 765 RS. Les Street Triple 765 R et RS sont dorénavant largement plébiscité­es par les plus ambitieux. Elles sont, avec la MV Agusta Brutale 3, considérée­s comme les plus performant­es du plateau. Parmi les 70 équipages engagés en 2018, voilà quelles étaient les machines représenté­es : Suzuki GSX-S 750, Suzuki GSR 750, Yamaha MT-09, Yamaha XSR 900, Yamaha FZ-8, Triumph Street Triple 675 et R, Triumph Street Triple 765 R et RS, MV Agusta Brutale 800, KTM Duke 790, Kawasaki Z 800.
Voici la meule du Trac, notre rédac’ chef, et de son vieux pote Stéphane Lacroix, une Triumph Street Triple 765 RS. Les Street Triple 765 R et RS sont dorénavant largement plébiscité­es par les plus ambitieux. Elles sont, avec la MV Agusta Brutale 3, considérée­s comme les plus performant­es du plateau. Parmi les 70 équipages engagés en 2018, voilà quelles étaient les machines représenté­es : Suzuki GSX-S 750, Suzuki GSR 750, Yamaha MT-09, Yamaha XSR 900, Yamaha FZ-8, Triumph Street Triple 675 et R, Triumph Street Triple 765 R et RS, MV Agusta Brutale 800, KTM Duke 790, Kawasaki Z 800.

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