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La production sera toutefois maintenue en Italie, assure le nouveau propriétaire.
Moto Morini racheté par un groupe industriel chinois : la nouvelle est tombée par voie de communiqué comme un coup de massue à l’entame des salons de Paris et Cologne, alors même que les amoureux de la marque attendaient des nouvelles du Scrambler 1200, la jolie néo-rétro promise en concessions pour 2020. Après Ducati passé sous pavillon allemand, Benelli sous capitaux chinois, et MV Agusta sous le contrôle d’un groupe d’investissement russe, c’est une marque italienne de plus qui passe à l’étranger. Enfin, passe à l’étranger, l’expression est pour l’instant un peu abusive : le nouveau propriétaire (le groupe Zhongneng, spécialisé dans la fabrication de scooters) a assuré, en effet, que la production serait maintenue en Italie et que les seuls changements perceptibles par la clientèle tiendront dans le développement accru de la gamme et l’arrivée de nouveaux moteurs « de tailles différentes ». Le (très bon) twin actuel cubant 1 200 cm3, on peut logiquement s’attendre à ce que les prochains blocs soient de taille inférieure. Une stratégie qui rappelle un peu celle que Qjianjiang développe avec Benelli depuis une dizaine d’années. Les prochaines Moto Morini seront-elles des 1000, des 600 voire des 125 cm3 ? Rien n’a été précisé pour l’instant. Une chose semble certaine : l’emblématique twin 1200, qui a permis à la marque de surnager tant bien que mal depuis dix ans, fait partie des plans du nouveau propriétaire. Signe que malgré son nouveau pavillon, Moto Morini n’entend pas brider ses ambitions.