LA VIE À BORD...
Convivialité du TDB HHHHH
Inscrit dans la liste des mises à jour de 2018, l’afficheur a revu son agencement et s’est enrichi de quelques informations (modes « moteur » autorisés par le Ride by Wire, etc.). Sauf que la lisibilité n’y a pas franchement gagné. Évidemment, à l’usage, on finit par s’y retrouver et par apprivoiser le pavé. Pour Thomas, artiste essayeur, l’avis est tranché et étayé : « Lisible mais confus, cet afficheur 2018. Les informations sont nombreuses mais insuffisamment hiérarchisées (chiffres trop souvent de tailles similaires) et le design de certaines d’entre elles rend pénible le déchiffrement (compte-tours demicirculaire dans le prolongement de la jauge à essence). Je préférais l’afficheur de la version précédente, certes moins complet. Quitte à changer, une version TFT couleur aurait été probablement plus convaincante. » Effectivement, c’eut été une évolution intéressante, toutefois, en conservant un affichage numérique de type LCD monochrome, l’Africa Twin affirme ne pas vouloir céder à la mode (onéreuse) du TFT couleur, gardant ainsi le cap de la simplicité au profit d’un rapport qualité/prix excellent.
Confort et ergonomie générale HHHHH
L’Africa Twin reste cette moto accueillante qui autorise une position très naturelle avec un buste bien droit, tout en se gardant bien d’imposer de vilaines contraintes aux jambes. Un constat qui vaut quel que soit le gabarit de l’utilisateur pour qui le confort, celui de selle y compris, se révèle particulièrement convaincant. Dans son ensemble, l’ergonomie générale est très bien pensée, à quelques vilains petits détails près. À commencer par cette histoire de commodo gauche. Bruno nous dit : « Quelle étrange idée d’avoir voulu inverser la position des clignotants avec celle du klaxon ! Pourquoi changer ce qui est quasi universel ? D’autant plus que la nouvelle disposition du bouton de klaxon, plus haute, oblige à un effort moins naturel, qui force à ouvrir la pince de la main au moment de s’en servir. » Effectivement, il faut s’y faire, au même titre que pour la fonction appel de phare. Bruno toujours : « Même gêne au moment d’actionner l’appel de phare qui n’est plus positionné à l’index mais au pouce et c’est le shunt du Traction Control, pourtant moins utilisé, qui prend sa place. » Autre petite contrariété, mais liée à l’option Pack Confort (poignées chauffantes, feux additionnels et prise 12 V à 1 371 €) cette fois et que Thomas critique pour « son mini-bouton dédié aux poignées chauffantes, difficile à trouver et à manipuler avec de gros gants » . Plus généralement et dès la livrée de série, on remarque sitôt le premier roulage de nuit qu’il s’avère difficile d’identifier les fonctions confiées aux commodos. Thomas de confirmer : « Il serait nécessaire ici d’avoir des commodos rétro-éclairés. KTM le propose sur des motos à 6 000 € (390 Duke et Husqvarna 401 Svartpilen/Virpilen, ndlr). Honda doit pouvoir le faire sur des motos à plus de 13 000 €. » Une remarque valable pour bon nombre de constructeurs.