Moto2 Baldassari part du bon pied

Après Franco Morbidelli en 2017 et Francesco Bagnaia en 2018, Lorenzo Baldassari (à gauche et n° 7) sera-t-il cette année le troisième Italien champion du monde en Moto2 ? Si la saison ne fait que commencer, le pilote du team de Sito Pons peut déjà interpréter dans le livre d’histoire une raison d’y croire puisque ses deux collègues de la VR46 Academy se sont tous les deux imposés sur le circuit de Losail l’année de leur titre. La saison dernière, Baldassari était monté sur la deuxième marche du podium du Grand Prix du Qatar. Cette année, il a remporté à Doha sa troisième victoire en championnat du monde après avoir mené la course du deuxième au dernier tour. « Le début de course a été un peu difficile car j’avais du mal à repérer mon panneau dans la ligne droite des stands, raconte l’Italien. Ce n’était pas évident de contrôler ce qui se passait derrière moi. Quand j’ai vu que j’avais 0,8 seconde d’avance, j’ai commencé à gérer. » Jusqu’à ce que Tom Lüthi n’arrive sur ses talons à quelques kilomètres de l’arrivée. « Quand j’ai entendu son moteur, je me suis dit que le dernier tour pourrait être compliqué, poursuit le pilote de la VR46 Academy. Malgré quelques petites chaleurs, j’ai cependant réussi à bien fermer les portes pour passer la ligne d’arrivée le premier. » Onzième à la fin du premier tour, Lüthi était tout heureux de fêter son retour en Moto2 en montant sur le podium. Après une saison noire en MotoGP durant laquelle il n’a pas réussi à inscrire le moindre point, le Suisse a retrouvé la joie de vivre et de piloter au guidon d’une Kalex désormais équipée du 3-cylindres Triumph. « Il y a un vrai potentiel qu’on est encore loin d’exploiter », assure-t-il. En tout cas, sa nouvelle équipe s’en est plutôt bien sortie car c’est Marcel Schrotter, deuxième pilote de l’équipe Dynavolt Intact GP, qui complète le podium de ce premier GP.