Test longue durée
Intercom Midland BTGO Uni
Spécialiste des communications radio depuis plus de 40 ans, Midland propose un choix d’intercoms hétéroclites dédiés à la pratique moto. Nous avons jeté notre dévolu sur le BTGO, modèle d’entrée de gamme, avant tout séduits par sa compacité : deux oreillettes, un câble qui les relie et l’unité de communication qui accueille 2 boutons en tout et pour tout. Voilà pour le contenu de la boîte. L’installation de l’ensemble est évidente et seul le pincement assez prononcé du câble reliant l’unité extérieure au reste me laisse quelque peu dubitatif. Pas d’autre choix en effet que de le coincer entre la calotte et la garniture de joue. Mais force est de constater que plus d’un an après, il n’a donné aucun signe de fatigue. Le BTGO s’appaire aisément en Bluetooth® avec un smartphone et celui-ci devient alors le socle sur lequel viennent s’articuler les fonctionnalités de l’intercom. Ici, pas de technologie qui déborde de l’unité. Il faudra par exemple faire l’impasse sur une mise en veille automatique d’une connexion à plusieurs terminaux ou d’une appli dédiée. L’unité du BTGO prend juste le relais de votre smartphone et vous donne accès aux fonctions classiques : passer et recevoir des appels, écouter de la musique ou se laisser diriger par la voix d’une appli GPS. De même pour communiquer avec votre passager ou un autre pilote. Testé et re-testé, rien à redire, ça marche. Mais si la couverture réseau s’évanouit, les communications s’arrêtent. Il en va ainsi de l’autonomie également. Non pas que celle du BTGO soit juste, puisque l’on tient facilement la semaine avec des trajets quotidiens. Pour de plus longues utilisations, c’est la batterie de votre téléphone qui risque de brider l’expérience. Si cette relative simplicité dans l’approche ne conviendra pas à tout le monde, elle plaira à ceux qui recherchent un intercom des plus discrets. Le petit boîtier fixé au casque disparaît presque sur un casque aux couleurs sombres. Dommage cependant que le ressenti des boutons soit si particulier : la sensibilité de leur enfoncement est parfois délicate à appréhender et il n’est pas rare de devoir s’y reprendre à plusieurs fois pour appuyer correctement. Au chapitre des griefs, on notera la gestion peu pratique de certaines fonctionnalités par de longues pressions sur les boutons de commande et une qualité sonore moyenne. Cette dernière n’est pas liée à un défaut de puissance mais aux écouteurs eux-mêmes et ne deviendra vraiment handicapante qu’une fois passé le seuil des 100 km/h. Par ailleurs, le BTGO ne gérant que son propre volume, il faudra penser à augmenter celui du smartphone pour bénéficier de la puissance maximale. Côté micro, en revanche, le constat est convaincant.
• Simplicité • Minimalisme • Qualité sonore moyenne et puissance limitée • Gestion des fonctions par pressions longues peu pratique