Moto Revue

Une Voxan en Nouvelle-Zélande

- Par Morgan Govignon. Photos FotoMyFoto.

Le rêve du regretté Fabrice Miguet s’est réalisé par l’entremise d’une bande de passionnés. Un récit épique

C’est l’histoire d’un mec, un type normal, qui perd un ami extraordin­aire. C’est l’histoire d’une histoire qui n’a pas pu être écrite, mais qui le méritait pourtant. C’est l’histoire d’une famille qui s’en va de l’autre côté de la terre réaliser pour Mig son dernier rêve, et ouvrir une bouteille de vin.

On avait tout révisé après la course de Taupo, putain... Jeux, godets, coupelles, calage, toute la distri. Il est 21 heures à Manfeild, la nuit est tombée sur la Nouvelle Zélande, et nos bras aussi. La soupape pétée et coincée dans le conduit d’admission sonne la fin de l’aventure. Pas qu’une Voxan ne soit pas fiable, mais on savait le montage en mono-ressort sensible, avec ses coupelles en alu. C’est pas possible, merde, on n’a pas traversé la moitié du globe pour tout prendre dans la gueule ici ! Manu, le proprio de la moto et mécano au pays des Kiwis, se tient la tête à deux mains. Stupeur.

On se prend dans les bras, on est triste, triste à crever... Ça dure 10 minutes, pas plus.

C’était trop facile...

Tout avait bien fonctionné jusque-là. Trop bien peut-être. De l’idée folle de faire rouler une Voxan en Nouvelle-Zélande, comme l’avait rêvé Mig, était né un conte incroyable. On m’avait d’abord filé les clés du seul proto de piste Voxan encore existant, puis j’avais gagné dans un concours de circonstan­ces un aller-retour en bateau pour convoyer la moto, avant que le Voxan Club de France n’apporte la touche finale pour que le projet puisse voir le jour. Moi, j’avais eu qu’à envoyer des emails, coordonner un peu la chorale, pendant que Manu redonnait vie à la machine. Bon, d’accord, on sentait bien qu’à un moment, on s’en prendrait une sur le coin du nez, comme dans tout bon projet, mais je pensais bien qu’on l’avait ramassée sur la première des trois manches, à Taupo. Là-bas, on n’avait jamais pu remettre la main sur le mec qui nous avait promis intendance et outils pour ces Suzuki Series. Il allait falloir faire avec la bite et le couteau, sauf que les couteaux, on n’a jamais pu leur faire passer les portiques d’aéroport... Coup de bol, les organisate­urs de ces épreuves, Allan et Julie, avaient dû avoir vent de l’histoire et nous avaient fait une place dans un box, au chaud. Steve, rencontré par hasard sur un forum, avait sorti une caisse à outils de sa camionnett­e, remplie d’une clé à molette et de trois tournevis. Le reste, on est allé le taxer dans le paddock. Ça permet les rencontres, les échanges, bref, de se faire des potes. Et puis, ça avait bien marché cette histoire. Bon, on n’a pas trop compris pourquoi dans notre catégorie BEAR’S (pour British, European, American Racings, et normalemen­t bicylindre) on devait ferrailler avec la Vox’ contre des ZX-10R, des RSV4 et des R1, mais c’était pas grave, on était en train de le faire : on faisait rouler une Voxan la tête en bas, dans l’hémisphère sud. Ça faisait marrer les potes en France, intriguait les spectateur­s là-bas, la farce était splendide. Mais ce n’était pas encore l’objectif. Le rêve du Mig, c’était de faire la course sur route de Wanganui, sur le Cemetery Circuit (« Circuit du cimetière »). Un genre de Road Rash dans les rues de la ville. Taupo, Manfeild, on y est allé

que parce qu’on nous y a gentiment invités et que le pays des Kiwis, on y mettrait sûrement les pieds qu’une seule fois dans notre vie, mais… on n’aura pas fait le job si on ne fait pas Cemetery.

Le plan P

Les 10 minutes sont passées silencieus­es, le temps de se dire tout ça. On n’avait pas promis de gagner en partant d’ici, juste de ne rien lâcher. Après avoir échafaudé tous les plans possibles pour rejoindre la Nouvelle-Zélande, un nouveau est en train de se construire dans mon crâne : le plan P, pour Potes. Je regarde Manu, encore statufié devant son moteur.

J’ai l’impression qu’il se sent responsabl­e, alors qu’il n’y est pour rien, et pire encore, il a tellement donné…

« - Chef, tu sais où trouver les pièces en France ?

- Oui. Si je demande à Ness, il y a moyen de trouver, mais...

- OK. On démonte, et on fait la liste des courses. » L’avantage de la Nouvelle-Zélande, c’est que quand il est 23 h là-bas, il est 11 h chez nous. On a le temps de passer commande... Le moteur tombe en un rien de temps.

On ouvre. Ce soir, au menu, c’est salade de soupapes. Plutôt léger, mais ça reste sur le coeur quand même. Culasse, piston, cylindre mort. Ça sent la défaite sous les néons blancs du box. On a vidé les chiottes de tout le papier essuiemain pour éponger notre tristesse et la 10w60 qui s’est répandue, vert limaille, au fur et à mesure que la nuit avançait. La liste des courses est prête. On s’évade du circuit en grimpant au grillage, enfermés à l’intérieur par des vigiles aux cadenas faciles, et on rentre à pince au bungalow que nous a loué Allan. C’était pas prévu, mais on devait faire un peu pitié, et puis ça change des 4 m2 du van… À l’intérieur, mes enfants dorment, insouciant­s. Mais Guy-Cerise, la peluche de paresseux qui squatte les bras de ma fille, a les yeux grands ouverts. Il est bien fait, ce con, avec ses deux billes noires qui brillent dans la nuit, son air las et ses bras qui touchent le sol. Aux poils près, on doit avoir la même gueule ce soir. Il nous regarde, désespéré, mes idées débiles et moi, avec ma drôle de trace sur la joue gauche. Je me faxe discrèteme­nt dans le lit pour ne pas réveiller ma femme, et je ne m’endors pas, les poings serrés. 6 heures du mat’, une sonnerie réveille la troupe. Téléphone. « Salut Morgan, c’est Eddy, avec la Bimota. J’ai vu qu’il n’y avait plus de moteur dans ta moto, j’aimerais te prêter la mienne pour que tu puisses rouler ici, que t’aies pas fait ce chemin pour rien ! » Voilà, ça, ce sont les Néo-Zélandais dans toute leur splendeur... Je décline l’offre poliment (en imaginant le chèque si je tôle la chiotte) et lui donne rendez-vous un peu plus tard sur le circuit. C’est qu’on a un plan à mettre en place, nous… Ben ouais, parce qu’à défaut d’être les plus beaux ou les plus rapides, on a des idées, et surtout des copains. 8 jours pour faire livrer des pièces de Voxan

à 18000 km d’une usine qui a fermé ses portes il y a 10 ans, remonter la moto, et faire une course, tu y crois, toi ? Ben nous, on n’a plus que ça… Et Ness.

Ness, c’est un pote de Manu, il habite en Voxanie. Un chouette pays, avec des volcans plus petits qu’ici, et des grottes. Des grottes remplies de trésors auvergnats, des culasses, des joints, des soupapes. Ness, il connaît bien les grottes, et les caves aussi, paraît-il... Alors, pendant qu’on essayait de dormir, il a pris sa frontale et s’est envoyé le tour du comté. Là-bas, bien sûr, tous étaient déjà au courant de nos déboires, et tout le monde s’est mis à aider. La Voxan’traide qu’ils appellent ça. Ou la chaîne des Volcans, je sais plus… Mais comme la France s’était joliment parée de gilets jaunes pour retrouver une couleur printanièr­e, on avait un peu peur que le colis de pièces finisse dans le pare-brise d’un car de CRS. Du coup, j’ai demandé à mes parents de faire l’aller-retour pour convoyer le trésor jusque dans le HautBerry. Bon, ils ont raté la manif du samedi, mais qu’est-ce que tu veux, quand tu fais des gosses, c’est pour la vie ! Et pourquoi le Haut-Berry ? Parce qu’il y pousse des gens bizarres aussi. Comme Hervé, avec qui je partage mon bureau, au taf. Il a la cinquantai­ne, mais que sur sa carte d’identité. En vrai, il a 20 piges. On en fait de belles tous les deux, et il se fend la pêche quand je lui raconte mes histoires de pilote manouche. Sauf qu’Hervé, quand je lui ai parlé du projet l’année dernière, il a bloqué et m’a balancé : « Momo, si tu vas courir en Nouvelle Zélande, je viens te voir rouler ! » Et c’était pas une promesse d’ivrogne, parce qu’il était que 9 h, déjà, et parce que sa cure de jouvence (qui s’appelle Brigitte), il lui vend du rêve, de la passion et des voyages dès qu’il le peut. Et mon pote Hervé, eh bien… il arrive à l’aéroport d’Auckland dans 6 jours. Ce sera donc lui, le dernier maillon de cette chaîne de plusieurs milliers de kilomètres.

Façon puzzle

En attendant, il faut aller ranger notre puzzle dans le box, et trouver quelques solutions. On salue les voisins de paddock à qui on a taxé des outils toute la nuit, puis on retrouve Eddy et sa femme Joddy en train de faire chauffer la Bimota. On discute, on explique, c’est pas fini, on y croit... On est juste emmerdé, parce que notre team, on l’a monté sur place avec 60 balles (soit 92 $). Un jeu de clé Allen, du fil à freiner, et un jerrican. Là, on a un moteur à refaire, et notre tente dortoir-cuisine a été déchirée par le vent. Mais Joddy, c’est la fille de Joe. Ah bon ? Pareil que moi je sais pas qui c’est, Joe... Joe Let, à Wanganui, il est connu comme le loup blanc. Il a un atelier de réparation moto, véhicule électrique pour impotent, et matériel marine. Joddy l’appelle et revient.

« C’est bon, papa vous prête son atelier et ses outils ! Il arrive dans l’après-midi avec sa camionnett­e, il prendra la moto et elle vous attendra là-bas. » Improbable. Impossible. On se regarde avec Manu, sciés : on vient de trouver la dernière pièce manquante de notre puzzle de potes. 5 jours à attendre. On retraverse l’île du nord en s’égarant sur la Forgotten World Highway, sous les fougères arborescen­tes et sur une plage de sable blanc à Hahei. On ne peut faire qu’attendre, de toute façon. Et puis, j’avais un peu vendu des vacances à ma famille, donc... C’était très beau, mais pas autant que le gros sac noir qu’Hervé tenait dans ses bras ce samedi-là. Un café ensemble, on choppe le paquet, et on retraverse une nouvelle fois l’île du nord. À 7 h le lundi matin, on est devant chez Joe. Il débarque avec sa moustache, son polo sérieux avec son nom dessus, et son regard assuré. Il porte un short. C’est le parrain de l’hémisphère sud. La partie commence. 12 heures de casse-tête, sauf pour Manu.

Pour lui, c’est simple, il faut juste des outils.

Et lui fais pas l’affront de lui demander une revue technique pour tel couple de serrage, hein. Tu lui demandes tout court. Il sait. Il change, contrôle, cale. On remet le coeur dans le corps, on rebranche les artères. Même pas inquiet, il appuie sur le bouton noir, et miss Voxan revit. Voilà. Une journée normale pour lui. Deux litres de bière russe à 8° pour fêter ça, trois ou quatre allers-retours sur la moto de course dans la rue le lendemain matin, et nous voilà le 24 décembre. On réveillonn­e, on noëlise comme on peut avec les pas-de-moyens du bord, mais Lucie et Gary sont comme des dingues devant le sapin en plastique bonzaï caché derrière deux petits paquets. Mon cadeau à moi est arrivé hier, on a tous des étoiles plein les yeux, de l’espoir à revendre, et ça tombe bien : demain, c’est le 26, soit le Boxing Day, et comme le dit le panneau à l’entrée de la ville : « La route n’est pas un circuit. Sauf pour le Boxing Day à Wanganui ! »

7 h du mat, deux cafés, un Red Bull. 9 catégories, deux séances d’essais et autant de courses par série à caser avant 17 h, il faut être bien réveillé. Je le suis, mais pas la moto.

Dès qu’elle roule et prend du régime, miss Voxan s’éteint. On cherche, on gratte, on trouve des pinoches un peu moches dans une cosse.

In loving memory

On refait, mais c’est pas ça. Les autres concurrent­s sont sympas, il y en a même un qui m’aide aux qualifs en me poussant dans le virage 1 pour que j’aille plus vite. Bon, j’ai failli ranger la moto dans le mur, j’ai mal au bras, mais ça partait d’une bonne intention, quoi... Et puis on y est. Aussi incroyable que cela puisse paraître, la Voxan des copains est au départ de la course. Extinction des feux. Premier virage. Et c’est l’apocalypse. Chutes, drapeau rouge. Fin de l’histoire. Pas possible. Une heure plus tard, l’organisate­ur relance la course. On a fait mieux : deux tours. Chutes, drapeau rouge, même histoire. Et la moto coupe toujours à l’accélérati­on... On va pas y arriver, et même si ça repart, je ne suis pas serein du tout et j’ai peur que la Vox’ s’arrête en pleine ligne droite avec un gars dans mon aspi.

J’ai toujours détesté les suppositoi­res.

À un moment, dans l’après-midi, quelqu’un a gueulé dans le micro qu’il était l’heure de notre deuxième course, après un improbable tour de parade sans casque pour tous les pilotes. Sauf que quand j’arrive en pré-grille, il n’y a déjà plus personne. Alors je fonce jusqu’à la ligne de départ où tout le monde m’attend. Pas le temps de stresser, les feux s’éteignent, c’est notre dernière chance. 200 m plus loin, un mec décide de passer par-dessus son ZX-6R, un autre de pousser tout le monde dans le fond de l’air fence. Avec un tour d’1,6 km, les commissair­es n’auront pas le temps de débarrasse­r la piste, c’est sûr, et j’attends le drapeau rouge, en habitué. Sauf que pas de drapeau rouge.

Sauf que c’est maintenant. 13 mois qu’on se prépare pour ce moment, et j’arrive encore à me faire prendre par surprise. C’est maintenant, merde, c’est maintenant. 8 tours à faire pour rejoindre le damier, 8 tours pour aller au bout du rêve du Mig, 8 tours pour les copains. Plus que deux virages. La moto ne coupe plus, c’est l’interrupte­ur qui déconnait, Manu a fini par trouver. Un virage. Voilà, mon pote, c’est fait. C’est bien mon pouce droit qui arrête la machine après une course effrénée entre les trottoirs et le cimetière de la ville. Je ne peux plus rouler. Je ne vois plus la route. Il pleut sous ma visière. Il pleut les larmes qui ne sont pas tombées le 11 août 2018, quand Mig est parti, parce que le Manx Grand Prix arrivait et que je ne pouvais pas craquer. Il pleut des larmes de reconnaiss­ance, d’hallucinat­ion aussi pour tous ces gens qui ont décidé de rendre possible ce projet. Il pleut des amis, il pleut de l’amour. Depuis le bout du monde, je regarde ce putain de ciel où se cachent les copains. Il est bleu, mais il pleut

toujours. On l’a fait. Retour au paddock pour se mettre à l’abri du mauvais temps d’été avec Manu, avec Céline, Lucie et Gary. Mais il pleut toujours.

L’héritage

Elle nous attendait dans un coin du hangar qui servait de box. Sa bouteille de vin. Un IGP Méditerran­ée avec des sulfites, et une photo de lui dessus en train de faire une roue arrière. Cette bouteille, c’est la seule chose qui me restait du Mig. Je l’avais cachée dans ma botte pour lui faire traverser le monde sans encombre, me promettant de l’ouvrir une fois la ligne d’arrivée passée, le rêve réalisé. Mais l’héritage du Mig ne se cachait pas dans le vin. Quelques souvenirs, et un peu de chaleur, tout au plus. Ce qu’il nous a laissé, c’est cette histoire.

Peu importe qui l’a écrite, qui l’a vécue. Propulsé par ses rêves, poussé par les copains qu’il embarquait en direction de Pikes Peak ou de Douglas, Mig ne renonçait jamais. Le portefeuil­le plus souvent rempli de gratitude que d’argent, les idées à la con étaient poursuivis par les plans du même nom. Des histoires comme celle-là, il en a vécu des dizaines, par nécessité : quand sa bécane est restée bloquée en douane et qu’il en racheté une en casse pour faire Daytona, ou quand, sans moyen de transport, il a pris sa moto de course pour faire la route depuis son hôtel jusqu’au départ de la course de côte où il avait été invité, en Argentine. Ça nous paraissait exceptionn­el, mais pour lui, c’était juste des anecdotes. Il a sacrifié le confort d’une vie « normale » des années durant pour vivre ses rêves et pailleter sa vie de mec simple avec des pépites d’extraordin­aire. Cette histoire est la sienne, à plus d’un titre. Jamais, jamais, je n’aurais osé partir avec femme et enfants de l’autre côté de la Terre, jamais je n’aurais mis une cacahuète sur une Voxan en course, jamais je ne me serais dit que ça aurait pu marcher. Mais... Mais il y a 15 ans, j’ai croisé la route du Mig, le porteur d’espoir le plus rock’n’roll que cette planète ait jamais porté. Il a été le déclencheu­r, celui qui m’a montré qu’on pouvait passer sa vie à réunir les bonnes conditions, qu’elles n’arrivent jamais, et qu’on se contente le plus souvent de repousser ses rêves jusqu’à ce que tout soit prêt. Un jour. Quand j’aurai du temps. Quand j’aurai des thunes. Quand j’aurai terminé ce truc. Mais c’est sûr, hein, certain ! La seule certitude qu’on puisse avoir, c’est que la vie est à durée déterminée. Quand t’as bien intégré ça, l’héritage du Mig, c’est de savoir ce que tu fais avec ce que tu n’as pas d’ici la fin de ton contrat. Ces mots sont dédiés à toutes les personnes qui ont permis de réaliser ce dernier rêve, en France, en Nouvelle-Zélande, et à tous ceux qui ont oeuvré pendant des années pour que Fabrice devienne « Le Mig ».

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ?? 2 Depuis 1951, Wanganui accueille la plus fameuse course sur route de NouvelleZé­lande. La recette est simple : barrer les routes alentour avec des conteneurs, et étaler de la peinture blanche pour tracer la ligne de départ... 2
2 Depuis 1951, Wanganui accueille la plus fameuse course sur route de NouvelleZé­lande. La recette est simple : barrer les routes alentour avec des conteneurs, et étaler de la peinture blanche pour tracer la ligne de départ... 2
 ??  ?? 4 Les pilotes néo-zélandais sont aussi rugueux en piste qu’ils sont cools en dehors. Sans contrôle technique, des protos venus de nulle part entrent en piste, et il n’y a pas que des peluches qui sortent des échappemen­ts... 4
4 Les pilotes néo-zélandais sont aussi rugueux en piste qu’ils sont cools en dehors. Sans contrôle technique, des protos venus de nulle part entrent en piste, et il n’y a pas que des peluches qui sortent des échappemen­ts... 4
 ??  ?? 1 1 On se serait bien passé de la découvrir, la beauté intérieure de la Voxan... La soupape est descendue embrasser le piston, détruisant la culasse. Il va falloir trouver de l’alu !
1 1 On se serait bien passé de la découvrir, la beauté intérieure de la Voxan... La soupape est descendue embrasser le piston, détruisant la culasse. Il va falloir trouver de l’alu !
 ??  ?? 3 Le professeur Arnould au chevet de la malade. Ne le dites pas à sa femme, mais il adore jouer au docteur ! 3
3 Le professeur Arnould au chevet de la malade. Ne le dites pas à sa femme, mais il adore jouer au docteur ! 3
 ??  ??
 ??  ?? 1 1 La bataille en Superbike fut acharnée entre les pilotes locaux et Richard Cooper, champion de British Superstock.
1 1 La bataille en Superbike fut acharnée entre les pilotes locaux et Richard Cooper, champion de British Superstock.
 ??  ?? 3 3 Parmi les pilotes étrangers, Estelle Leblond et son passager belge Franck Claeys ont assuré spectacle et podiums sur ces Suzuki Series. Tout comme
3 3 Parmi les pilotes étrangers, Estelle Leblond et son passager belge Franck Claeys ont assuré spectacle et podiums sur ces Suzuki Series. Tout comme
 ??  ?? 2 2 SaintEmman­uel, les mains même pas sales (ce qui est rare), en compagnie de Joe the Godfather, après le miracle...
2 2 SaintEmman­uel, les mains même pas sales (ce qui est rare), en compagnie de Joe the Godfather, après le miracle...
 ??  ?? 4 4 Xavier Denis, ER-6 noire et numéro X, ici au départ de la course F3 qu’il remportera quelques minutes plus tard.
4 4 Xavier Denis, ER-6 noire et numéro X, ici au départ de la course F3 qu’il remportera quelques minutes plus tard.
 ??  ?? 5 En attendant le débarqueme­nt des pièces, escale magique à Cathedral Cove. Il y a des endroits où attendre paraît beaucoup moins long que d’autres... 5
5 En attendant le débarqueme­nt des pièces, escale magique à Cathedral Cove. Il y a des endroits où attendre paraît beaucoup moins long que d’autres... 5
 ??  ?? 1
1
 ??  ?? 2
2
 ??  ?? 3 Il pleut. Manu joue les durs et sourit encore, mais ça ne durera pas... 3
3 Il pleut. Manu joue les durs et sourit encore, mais ça ne durera pas... 3
 ??  ?? 4 La bouteille de Mig. 4
4 La bouteille de Mig. 4
 ??  ?? 5 Sur le réservoir, Gary, 2 ans et demi et team manager, entouré de l’équipe logistique à droite (Brigitte et Hervé), de sa soeur
Lucie, préparatri­ce physique (faut tout le temps lui courir après...), de sa môman Céline et de deux mecs qu’il n’aurait jamais fallu mettre ensemble... Ce devait être une fin, il se pourrait que ce ne soit qu’un début ! 5
5 Sur le réservoir, Gary, 2 ans et demi et team manager, entouré de l’équipe logistique à droite (Brigitte et Hervé), de sa soeur Lucie, préparatri­ce physique (faut tout le temps lui courir après...), de sa môman Céline et de deux mecs qu’il n’aurait jamais fallu mettre ensemble... Ce devait être une fin, il se pourrait que ce ne soit qu’un début ! 5

Newspapers in French

Newspapers from France