LA STREET TRIPLE 660 mise à jour
La version A2 du fameux roadster british passe désormais la norme Euro 5 et profite, comme le haut de gamme RS, de quelques évolutions stylistiques.
Plus besoin de viser le très haut de gamme (la version RS, son mono-amortisseur Öhlins, ses Brembo radiaux et ses 11 900 €) pour profiter d'une Street Triple millésimée 2020. À l'autre extrémité du spectre, Triumph dégaine la 660, l'entrée de gamme à 8500 €. Pas de tromperie sur la marchandise : c'est écrit dessus, la cylindrée n'est pas la même. Rien de plus logique cela dit : il s'agit de la version A2, bridable à 47,5 ch et, pour cela, limitée en puissance
(95 ch en full) et en cylindrée. Triumph prolonge en fait le principe déjà appliqué sur la précédente génération de Street Triple. Les principales différences de ce millésime 2020 ? Le troiscylindres, désormais apte à passer la prochaine norme Euro 5, et quelques évolutions esthéticotechniques : de nouvelles optiques à Leds, une boucle arrière et un bras oscillant redessinés, un saute-vent aux entrées d'air plus prononcées, des écopes de radiateurs plus acérées... Pas de quoi, à vrai dire, démoder le millésime précédent, d'autant que sur le plan de l'équipement, les choses évoluent elles aussi à pas de chat, si l'on en croit la permanence des étriers axiaux Nissin à l'avant, d'un mono-amortisseur Showa à l'arrière, de deux modes moteur (pluie et route) et d'un afficheur mixte (analogique pour le compte-tours, monochrome pour le tachymètre et les infos de l'ordinateur de bord). Au gré de l'inventaire, on remarquera avec intérêt la présence d'une monte pneumatique à la hauteur du blason de l'engin (Pirelli Diablo Rosso III), avant de poser la question qui intéresse probablement le plus le fan-club Street Triple : à quand les 765 S et R, à la fois plus puissantes que cette 660 et moins onéreuses que la RS ? Monsieur Triumph, il est plus que temps de lâcher la réponse.