LA VIE À BORD
Poste de pilotage et commandes
Le guidon est large mais reste dans des proportions raisonnables. À gauche, un commodo multifonctionnel plutôt bien pensé même si, comme Bruno le relève, « le commodo gauche, qui rassemble 80 % des fonctions de commandes, est lisible et fonctionnel, même si je reste un inconditionnel de l’appel de phare à l’index, fonction renvoyée ici au pouce et finalement beaucoup moins pratique ». Devant trône une bulle a priori trop rikiki pour vraiment prétendre à assurer de la protection rapprochée. Au niveau des rétroviseurs, ça fonctionne, avec un confort de rétro-vision très correct. Concernant l’afficheur monochrome, disons qu’il se fait froidement efficace, Bruno le décrivant ainsi : « Le tableau de bord est clair, lisible (mis à part le compte-tours) et affiche tout ce dont on a besoin, mais sa présentation est austère. »
Confort, protection et ergonomie générale
Très vite, on remarque cet imposant réservoir dont l’encombrement, sans se révéler handicapant, ne pourra pas plaire à tout le monde. La MT-10 Tourer est avant tout une MT-10 et son ADN de roadster sportif reste fortement marqué. Les jambes demeurent assez repliées, l’assise est ferme, et les suspensions le sont plus encore. On apprécie toutefois la position somme toute relevée qui ne bascule pas le pilote trop en avant, lui évitant ainsi des appuis prononcés sur les poignets. Question exposition, jambes et pieds se retrouvent plutôt correctement protégés. La bulle assez étroite fait cependant le job, autorisant effectivement les trajets autoroutiers. Bruno :
« La bulle protège bien mon mètre 70 mais elle crée des turbulences aérodynamiques assez marquées. À titre de comparaison, après avoir sauté de la T7 à la MT-10, la première protège mieux ! J’ai trouvé les protège-mains assez peu convaincants.
Je les aurais bien remplacés par des poignées chauffantes… »