Moto Revue

Du boulot pour jouer devant

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« Ça part super vite en Superbike. C’est un ensemble de beaucoup de choses.

On a un réglage de partie-cycle un peu extrême, avec tout sur l’arrière, ce qui fait que je cabre beaucoup au démarrage. » Nouveau venu chez Yamaha, le team Ten Kate ne dispose pas de l’intégralit­é des fonctions ouvertes sur la gestion électroniq­ue. « C’était le deal de départ. Nous sommes en train de voir ce que l’on peut faire l’an prochain (interview réalisée mi-décembre, ndlr). Nous sommes convaincus que ça peut avoir une grande influence sur mes problèmes de départ et sur l’utilisatio­n du pneu neuf en début de course. C’est ce qu’il nous faut travailler le plus, sachant qu’en MotoGP, même grand et lourd, je suis toujours bien parti, toujours en utilisant le frein avant, pour écraser la fourche comme en motocross. J’ai essayé en bloquant le frein arrière, pour l’asseoir. Et au final, toutes les mesures de mes départs sont identiques. » C’est dans la phase d’accélérati­on entre 100 et 200 km/h que la perte s’avère la plus importante. « C’est certaineme­nt la résultante de notre absence d’essais avant la première course, où nous nous sommes plus appliqués à trouver des solutions pour le comporteme­nt en piste que sur la gestion des départs », élude Loris en précisant que sur toutes les courses où il a terminé en quatrième position, il a loupé son départ. « Sans ça, je serais certaineme­nt monté sur le podium. » Sans l’once d’un regret, il précise que la genèse de l’engagement de Ten Kate avec une Yamaha a été compliquée, et tardive. Historique­ment associée en Supersport et en Superbike à Honda – marque que le team représente dans les concession­s –, l’équipe néerlandai­se a mis beaucoup de temps à finaliser le projet. Ce qui explique l’absence de Loris sur les cinq premières courses de la saison. Et le développem­ent quasi-nul durant l’année. « Pour atteindre le niveau des teams qui gagnent, il nous faut plus d’essais moteur, plus de travail sur la partiecycl­e. Nous avons le soutien de Yamaha. Je pense que ça va porter ses fruits. »

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