Suter MMX Véritable moto de course

195 ch - 11,5 mkg • 130 kg • à partir de 120 000 €

Eskil Suter, accessoirement pilote de GP de 1991 à 1998, nourrit sa passion à travers l’excellence de sa production tout en cultivant son amour du 2-temps au moyen de ses propres créations. L’expérience de Suter Products (filiale de Suter Industries) pèse lourd dans la balance du sport moto : championnats du monde Superbike, Moto3, Moto2, MotoGP, MX1, MX2, MX3, Supermoto, etc. Cadre, bras oscillant, embrayage antidribble ; les pièces spécifiques Suter sont de tous les meilleurs plateaux. Mais voilà, Suter voulait aller plus loin en alliant nostalgie et savoir-faire. C’est ainsi qu’est née l’idée, en 2015, d’une machine de GP des années 90 animée par un 4-cylindres en V, 2-temps. Et cette mécanique développe quasiment 200 chevaux pour un poids annoncé à 130 kg ! Autant dire que pour maîtriser l’engin, une certaine expérience est nécessaire. Puissance de freinage démoniaque, vivacité exceptionnelle, en lui rentrant dedans, la MXX 500 se fait encore plus jouissive. Le réservoir est idéalement taillé pour s’y caler au freinage, tout autant que se mouvoir d’un angle à l’autre. Les entrées en courbe n’exigent rien d’autre qu’un ordre du regard en s’appuyant sur la mélodie du cycle à 2 temps en sortie d’échappement. Odeur du mélange carbonisé et envolées mécaniques seront de la partie. La MMX 500 est une véritable machine de course fabriquée à seulement 99 exemplaires qui exige un portefeuille bien garni puisque son tarif est de plus de 100 000 euros, auxquels il faudra ajouter les frais d’entretien et de déplacement sur circuit. Le prix pour se glisser dans la peau d’un pilote des années 90... et rouler sur piste comme un gentleman.

3 1 Les dernières 500 de GP utilisaient encore un afficheur analogique pour lire leur régime moteur (qui pouvait grimper jusqu’à 14 000 tr/min !). La MMX 500 affiche donc son modernisme tout en avouant une allonge moindre de son très exploitable V4 de 576 cm3. 2 Plus raffiné encore que le combiné Öhlins du premier plan : l’usinage du cadre dont les éléments sont taillés dans la masse. 3 Avec un équipement pareil, stopper les 130 kilos à sec de cette pépite n’est finalement qu’une formalité.

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