Déboires techniques

Bien sûr que la technologie a du bon ! Sauf quand elle devient la cause directe de mise en carafe du système... Ce mardi matin d’automne 2019, je suis sur l’A6 en direction de Lyon. Il est tôt, quelque chose comme

5 h 15 du matin et il fait plutôt doux. Compteur calé sur 150 km/h, tout roule depuis le derrière de la bulle relevée à son maximum. Soudain, je prends un petit à-coup de rien du tout et puis plus rien... Moteur coupé, me voilà sur la B.A.U. Après un aller-retour depuis le contacteur clé, la machine redémarre mais très vite, je constate que le régulateur de vitesse m’a lâché en même temps que l’indicateur de vitesse. Mais ça roule. 400 km plus tard, au sortir de l’autoroute il y a comme un autre truc qui cloche avec cette meule... il se trouve que l’hydraulique de l’amortisseur m’a également laissé tomber !

La Turismo Veloce vient de passer d’un statut de lame à l’état de... saucisson. Oscillant sur son ressort d’amortisseur, question précision et rigueur, on n’a pas fait pire depuis le cheval à bascule ! Il s’avère que le capteur de vitesse de roue arrière a rendu l’âme, mettant hors service l’ABS, l’antipatinage, le tachymètre, le régulateur de vitesse mais également la suspension semi-active. Celle-ci se mettant en mode défaut, elle ouvre toutes les voies hydrauliques ! C’est alors Recchia Motos qui nous remet tout ça en ordre jusqu’à ce que de nouveau, cette problématique de suspensions revienne. Un problème finalement resté insoluble jusqu’à la fin de notre essai. Vraisemblablement, il s’agissait d’un défaut de communication entre les éléments de contrôle (capteurs) et le bloc compteurs. Cette panne nous aura évidemment impactés, d’autant qu’elle aura duré, mais cette moto, nous n’en étions pas propriétaires. Aussi espérons-nous que le réseau saura manifester autant d’attention à tout un chacun face à une telle préoccupation technique.