/ GS Trophy
Quatre Français, dont une femme, étaient engagés sur le GS Trophy 2020 en Nouvelle-Zélande. Une épreuve atypique où la vitesse n’est pas l’élément clé pour gagner. Et la France est passée tout près de la victoire.
L’édition 2020 du GS Trophy, créé en 2009 par BMW et comme son nom l’indique réservé aux possesseurs de GS, a eu lieu en Nouvelle-Zélande. L’équipage français nous a raconté son aventure
C'est en 2009 que BMW a créé une course internationale un peu particulière, dénommée GS Trophy International. Pour constituer les équipages de trois pilotes représentant chaque nation (ou partie du monde), de nombreuses épreuves se tiennent dans le monde entier – comme en France avec les GS Days –, ouvertes à tous les possesseurs de GS (monocylindre, bicylindre en ligne, flat-twin, de 1980 à nos jours). Après des éditions en Afrique du Sud, en Amérique du Sud, en Mongolie ou en Thaïlande, les 22 équipes regroupant 40 nationalités se sont ainsi retrouvées en Nouvelle-Zélande pour un périple de plus de 2 500 kilomètres au guidon des dernières F 850 GS. Des plages de sable aux pistes de gravier, des cols rocheux et bon nombre de traversées de rivières : les concurrents ont enchaîné les épreuves sur de longues journées. Et pour la troisième année consécutive, les Sud-Africains ont remporté la mise devant un trio français qui n'a pas démérité en jouant aux avant-postes dès le quatrième jour. Brandon Grimsted, l'un des vainqueurs, témoigne de son aventure : « Nous avons passé une semaine très fun et honnêtement, ce fut l'une des meilleures sorties tout-terrain que j'aie réalisée dans ma vie. Pour le classement, garder seulement cinq points d'avance dans la dernière journée était stressant et nous étions nerveux. Ce qui nous a conduits à commettre une erreur dans le dernier jour. Heureusement, nous nous sommes bien repris dans le parcours final. Et si nous étions déjà proches avant le GS Trophy, la semaine passée ensemble nous a liés à vie ! Les amis que nous nous sommes
qui nous dit ce que l’on peut faire en termes de communication et d’équipements. Mais tout nous est fourni, hormis les casques et les bottes. BMW France a mis également les moyens pour que l’on joue la gagne en organisant un stage de préparation intensive d’une semaine. Ça nous a permis de prendre les machines en main.
En Nouvelle-Zélande, quel est le programme d’une journée ?
Le matin, on te donne ton heure de départ. Tu as un marshall et une seconde équipe, et ça change tous les jours. On est tous connectés. Ça permet un échange permanent humainement, c’est très enrichissant
faits le long du chemin, de différentes nations, eh bien, tout cela rend l'expérience complète. » Même son de cloche chez les responsables de la marque qui participent aussi à l'aventure, comme en témoigne Mathias Horn, chef de projet BMW Motorrad International GS Trophy : « Le BMW Motorrad International GS Trophy 2020 a été le plus grand à ce jour. Le plus de participants, la plus longue distance sur deux îles en plus ! Ça a été un défi, la logistique a été compliquée à assurer, d'autant plus que nous sommes ici dans l'un des endroits les plus reculés de la planète. Mais comme toujours, notre équipe s'est mobilisée et l'événement s'est déroulé exactement comme prévu.
La GS, ce n'est pas seulement une moto, c'est une connexion avec le monde, une communauté, une passion partagée. »