Honda Africa Twin
Africa Queen
Le cas Africa, quel cas ! Toute nouvelle, toute belle depuis 2016 et puis « up gradée » dès 2018 avec notamment l’adoption de la commande Ride by Wire pour une dotation électronique enrichie. Il se trouve que notre modèle d’essai, soit une version 2019, sera à son tour « up gradé » sitôt cet automne ! Oui, l’Africa Twin poursuit sa marche en avant, et même qu’elle le fera dorénavant du haut de ses 1 083 cm3 en comparaison des 998 cm3 ici testés, et toujours au catalogue. Bon, le millésime 2020 prendra également 600 € au passage (14 499 €), alors, profitons encore un peu de cette bonne à tout faire et qui s’affichait à l’heure de notre sujet à 13 899 €. L’Africa Twin, c’est quand même celle qui incarne au mieux l’image du gros trail. Entendez par là « vrai gros trail », considérant que l’origine de l’appellation trail insiste lourdement sur la polyvalence globale du sujet et trèèèès lourdement sur ses capacités off-road.
Alors oui, la moto est encore trop lourde (232 kilos tous pleins faits) pour s’offrir comme ça en tout-terrain au premier débutant venu, il n’empêche, la japonaise cumule les dotations idéales pour séduire : réglages multiples de suspensions et débattements de 230 mm devant et
220 mm derrière, roue avant de 21 pouces, équilibre impeccable, gabarit encore acceptable, simplicité de conception, etc. Là-dessus, on peut compter sur un niveau de confort fort appréciable, comme d’une protection correcte pour allumer les kilomètres sur route sans compter.
Et ce, même à deux. Là, dans sa finition de base et contre 13 899 €, elle impose de se passer de tout un tas de fonctions pourtant fort agréables, telles le régulateur de vitesse, les poignées chauffantes, une prise 12 V, etc. Toutefois, c’est peut-être bien la seule machine du comparatif capable de faire accepter cela malgré un tarif déjà sérieux, par la grâce de sa facilité et de ses qualités essentielles. D’ailleurs, pour revenir sur son niveau d’accessibilité au débutant en vue d’une pratique offroad, finalement, Robin, notre rouleur occasionnel, signe le parfait contreexemple. Lui qui s’est senti le plus à l’aise au guidon de l’Africa Twin dans les sentiers ardéchois. Comme quoi, l’Africa...