Qualité perçue

Pas de grosses différences de traitement entre ces deux motos ; elles sont de la même veine. Des machines bien finies, où les pièces de carénage s’intègrent sans anicroches dans les éléments de partie-cycle, où rien ne dépasse de façon maladroite, ne risquant donc pas de venir entraver les mouvements du pilote. Une qualité de fabrication comparable, même si l’esprit de ces deux trails routiers est différent. Tous les deux tournés vers l’évasion peut-être, mais l’évasion par l’action pour la Yamaha, quand la Kawasaki l’envisage par le voyage. L’une est un couteau tranchant, l’autre un couteau suisse... Côté équipement, pas de surenchère et une électronique basique où l’on ne trouve ni modes moteur, ni contrôle de traction, ni rien. Des motos épurées, mais il est vrai qu’avec 70 chevaux à gérer, pas besoin de garde-fous trop intrusifs, d’autant qu’entre les freins et les montes pneumatiques retenues (Dunlop D222 Sportmax pour la Kawasaki et Michelin Pilot Road 4 pour la Yamaha), il y a déjà de bons choix de sécurité active. Là où la 700 Tracer fait la différence, c’est sur son tableau de bord. Une large tablette à affichage numérique proposant de nombreuses informations que l’on sélectionne via un commodo situé sur la partie gauche du guidon, tandis que l’élément de la Versys 650 mêle analogique et numérique, avec une visibilité moindre au niveau des cadrans et un maniement des infos par un petit bouton-poussoir placé sous le bloc compteurs. De quoi prendre l’avantage pour la Yamaha... Avant que la Kawa ne recolle en proposant une partie arrière bien mieux étudiée tant pour le duo que pour le voyage (dont une grosse molette accessible de réglage de la précharge). Et avec une différence de prix de 750 € à l’avantage de la Kawasaki, il faut bien le nouveau regard de la

Tracer pour ne pas perdre de points.