Moto Revue

Mash 650 X Ride Classic

Mash

- Par Bertrand Gold. Photos Bruno Sellier.

Un trail franco-chinois qui joue les revival de la XT 500 : c’est une opération « séduction » lancée par Mash

C’est vrai que ça manquait ça, un chouette trail néo-rétro de 650 cm3 et qui pourrait tout autant rappeler de bons vieux souvenirs à certains que séduire les p’tits jeunes avec permis A2. Mieux, la Mash X Ride Classic et son gros monocylind­re de 40 chevaux ne réclament que 5 595 euros. Allez hop, pour le prix, mettez-m’en trail !

Mais oui, évidemment, que l'X Ride Classic 650 nous rappelle furieuseme­nt la Yamaha XT 500 ! Et bien sûr que ça n'est pas un hasard, le vieux trail iconique Yamaha a clairement inspiré la Sima qui a du goût, tout autant qu'une culture et un historique moto épais comme ça !

Et puis chez ces gens-là, monsieur, sachez que l'on ne garde pas tous ses bons souvenirs uniquement pour soi, même que l'on s'efforce de les faire revivre pour toutes et tous au moyen d'une gamme « néo-rétro » dont les représenta­ntes se révèlent être plutôt faciles d'accès. Ceci autant par l'étendue du réseau que par le placement tarifaire pratiqué. En gros, une Mash ça n'est pas cher, c'est facile à dénicher et ça vous raconte à coup sûr une sympathiqu­e histoire de bécane.

Plus encore depuis l'apparition du gros monocylind­re 650 « fait maison » et qui a permis à la marque française de gravir une « Mash de plus » dans l'escalier qualitatif. En clair, à chaque nouveau modèle présenté, on mesure une évolution constante de la part de ce si jeune et déjà si populaire constructe­ur.

Soyons francs : les Mash n'atteignent pas encore le niveau de qualité des production­s japonaises et autres meilleures italiennes mais en attendant, elles n'oublient pas de progresser d'année en année. Preuve en images d'abord avec cette X Ride Classic plutôt assurée et qui n'hésite pas à nous éblouir de ses cerceaux dorés, de sa grosse fourche, de son étrier quatre pistons à fixation radiale, de son bras oscillant en alliage d'aluminium ainsi qu'au moyen de tous ses éclairages à Leds. Pas mal, pour une meule à 5 595 € ! Avant elle, c'est la Dirt 650 qui avait su nous mettre dans de bonnes dispositio­ns. Elle qui portait dans son cadre

La marque gravit chaque fois une «Mash de plus»

simple berceau dédoublé en acier l'inédit monocylind­re 4-temps 650 maison. Une meule à la bouille résolument excitante et qui nous avait fait vivre un vrai moment de plaisir. Un plaisir simple qui trouvait son origine dans un puits de sincérité et d'humilité. Et là, rebelote avec pourtant seulement 40 petits chevaux et une ventilatio­n par air et ailettes. Parce qu'aujourd'hui, dans la vie, il y a gros mono et gros mono... Clairement, la copie signée Mash n'a rien à voir avec un bloc type LC4 liquide de chez KTM (et Husqvarna, forcément, ce sont les mêmes) par exemple. Non, rien, vraiment, ne perdez pas votre temps à fouiner là-dessous, je vous

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2 « PoumpoumPi­dou ! » Le bon son du gros mono ici avec des échappemen­ts de pré-série mais au design définitif. 3 Grosse fourche, gros frein, cerceau doré en 17 pouces, ce train avant en jette ! Bientôt une déclinaiso­n avec roue de 21 ? Ça se pourrait... 4 Optique avant, feux arrière, clignotant­s, tout est en Leds !
1 Digne représenta­nt de la qualité en hausse chez Mash : ce très chouette bras oscillant en alliage d’aluminium. 2 « PoumpoumPi­dou ! » Le bon son du gros mono ici avec des échappemen­ts de pré-série mais au design définitif. 3 Grosse fourche, gros frein, cerceau doré en 17 pouces, ce train avant en jette ! Bientôt une déclinaiso­n avec roue de 21 ? Ça se pourrait... 4 Optique avant, feux arrière, clignotant­s, tout est en Leds !

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