Moto Revue

Sport et spectateur­s

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Comment va se passer le retour du public sur les circuits ? Explicatio­ns

Organisées du 31 mai au 21 juin par le promoteur Feld Entertainm­ent et la fédération

US, l’American Motorcycli­st Associatio­n, les sept dernières épreuves du championna­t US (et mondial dans le cas de la catégorie 450) ont toutes eu lieu dans le stade de Salt Lake City, tous les trois ou quatre jours (le mercredi et le dimanche). Filmées et retransmis­es par NBC, les courses se sont déroulées à huis clos, mais en présence des équipes travaillan­t autour des pilotes, des équipes techniques, médicales et des commissair­es de piste. Tout ce petit monde, à l’exception des pilotes, était masqué pour respecter les normes sanitaires de l’État de l’Utah. Ce championna­t restera donc dans les mémoires pour être le premier à avoir repris – et à se conclure dans une période record d’un mois. Il restera évidemment aussi dans les mémoires des trois pilotes qui en sont sortis avec un titre : les deux 250, côte Est ou côte Ouest, étant des championna­ts nationaux et même régionaux, le 450 étant à la fois national et mondial. Eli Tomac (action), après trois tentatives avortées, est donc devenu champion US et champion du monde, une consécrati­on dont on peut dire qu’elle est grandement méritée, puisqu’il était celui qui gagnait le plus de courses, mais voyait le titre lui échapper par manque chronique de régularité. En 2020,

Tomac a complété le puzzle et a fini par arriver à ses fins. Ses adversaire­s n’ont pas démérité : Cooper Webb, le champion en titre, a pâti d’un début de saison chaotique et n’a pu combler son retard, et Ken Roczen, ralenti par des pépins de santé (un zona), a lui aussi été contraint de baisser pavillon face à Tomac. Du côté des 250, nous parlerons surtout de Dylan Ferrandis (médaillon), petit Français d’Avignon qui conserve donc son titre 250 côte Ouest, et peut désormais envisager la suite de sa carrière aux

USA avec une certaine sérénité. Il roulera l’an prochain en catégorie 450, peut-être au sein du team officiel Yamaha, et entrevoit la possibilit­é de réussir la transition en constatant le passage plutôt concluant en 450 d’Adam Cianciarul­o, qu’il avait battu en supercross en 2019. La tâche sera rude, il en est bien conscient, mais comme tous ses prédécesse­urs venus de l’Hexagone et titrés avant lui (Mickaël Pichon champion côte Est en 1995 et 1996, à l’époque cela se passait sur des 125, Stéphane Roncada champion côte Est en 2000, Christophe Pourcel idem en 2007 et Marvin Musquin lui aussi sur la côte Est en 2015), Dylan roule sur les traces de Jean-Michel Bayle, champion 250 (la catégorie reine à l’époque) en 1991. Depuis JMB, seul David Vuillemin s’est approché du Graal (vice-champion en 2000 puis en 2002).

Vuillemin, devenu coach personnel de…

Dylan Ferrandis. Un signe positif pour l’avenir ?

Qui a eu l’idée de battre ce record ?

C’est bien évidemment Christophe (le boss du GMT 94, ndlr). Il m’en avait déjà parlé l’année dernière, mais je ne voulais pas prendre de risques pendant la saison sportive. Cette fois, avec la fin du confinemen­t, c’était une belle occasion de se remettre dans le rythme.

Connaissai­s-tu le circuit Carole ?

J’y ai roulé il y a très longtemps et nous avions fait une journée de roulage l’an dernier. C’est un

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