« C’est par ici que tout commence » et... recommence !

Arnaud Petit, président de l’association Scooterpower, elle-même organisatrice du Trophée Grand Ouest (TGO pour les initiés), nous a sacrément mis en appétit en nous décrivant ce formidable championnat qui évolue sous la houlette de l’Ufolep. Déjà, une licence annuelle ne coûte « que » 135 € (bien moins chère soit dit en passant qu’une licence FFM), tandis qu’un engagement sur un week-end de course réclame environ 80 €. Né entre 2004 et 2005, le TGO, comme son nom l’indique, n’était autre au début qu’un trophée régional et qui couvrait alors Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Suite à l’abandon du championnat de France 50 cm3 comme des autres formules régionales, le TGO est alors devenu terre d’accueil pour le cyclo.

Si, vers 2009, le plateau avait fini par largement s’appauvrir, il s’est ensuite peu à peu reconstruit, se diversifiant pour accueillir désormais jusqu’à 140 pilotes par week-end, ceux-ci étant répartis dans les 14 catégories différentes, allant du pocket-bike à la 125 4-temps, en passant par le scooter 50/70 cm3, les Vario 50 (Promo Vario, Promo Vario Expert et Proto Vario), les protos 80 cm3 2-temps et même le pit-bike ! Le TGO, c’est en moyenne 7 rendez-vous dans l’année sur 7 circuits différents, avec 3 manches par week-end ! Qui dit Trophée Grand Ouest ne dit pas (ne dit plus) région Grand Ouest exclusivement. La preuve, avec un calendrier qui s’étale de mars à octobre depuis Ancenis (44, là oui, c’est à l’ouest) jusqu’à Magny-Cours (58, qui est déjà plus central), Salbris (41), La Chatre (36) mais aussi Vendeuvre (14), etc. Et comme le rappelle si justement Arnaud Petit à propos des courses de petites cylindrées : « N’oublions pas que c’est par ici que tout commence ! » Et nous d’ajouter : « Et recommence ! » Au TGO, il y en a pour tous les âges, et c’est ainsi que la magie opère. www.trophee-grand-ouest.fr

par cette passion et tout ça parce que c’étaient nos premières fois. J’ai fait l’aventure Bidalot, l’aventure Doppler, j’ai eu des machines top, et j’avais ça dans le sang. C’était ma vie.

Ta première course, tu t’en souviens ?

En 1988, je m’essaye avec ma Peugeot 103, ma propre mob. Ils me sautent tous dessus à Fontenayle-Comte. Il reste alors deux manches et les mecs de ma région que je croise sur les circuits de kart me disent alors :

Ils me voyaient attaquer un peu... ils me disaient : Et moi :

On me

Open, Junior, Europe, etc. Des 3,3 chevaux d'une MBK 51 d'origine, un prototype G3 pouvait prétendre à 17 chevaux et balader ses 49,9 cm3 jusqu'à 15 000 tr/min ! De 1983 à 2004, l'aventure 50 cm3 Vario aura vu ses catégories progresser à mesure que les règlements évoluaient et aura sorti un paquet de champions, jusqu'à de très grands champions moto ! Je t'entends d'ici me dire que j'en oublie, c'est exact, surtout que les 50 à vario, on les retrouvait tout autant dans les championnats mob cross, side-car et même scooter. J'ajoute à cette émouvante pensée les Solex. D'accord, ils n'ont pas de variateur mais tournent eux aussi en 49,9 cm3 et puis c'est mon papier, alors je cite les Solex de compète si je l'souhaite, na !

... à aujourd’hui

L'an 2000 : les filles, la bringue, re-les filles, bientôt le passage à l'euro, ça aussi tu remets, n'est-ce pas ? On a tous un souvenir assez net de ce que l'on a fait et avec qui on était ce fameux soir de réveillon, non ? Ce dont