Rouler en TGO Vario 50 !»
Didier, que retenez-vous de cette époque ?
Eh bien... que c’était extraordinaire ! J’ai vécu des choses tellement passionnantes comme être sur le bord des circuits, construire ses propres moteurs, ses machines, puis les emmener au titre, parce que j’ai quand même eu un paquet de titres. J’ai aussi eu une belle brochette de pilotes comme Stéphane Hoffmann, Philippe Dobé, Sébastien Charpentier, etc. Avec ce dernier, j’ai vécu des trucs pas possibles, je crois même que l’on est allé rouler à la Réunion, on a fait plein de choses.
Justement, quand avezvous roulé avec lui ?
Hmmmm... entre 1992 et 1994 me semble-t-il. En fait, il avait décidé d’arrêter après être passé en 125 et s’être blessé. Suite à ça, je l’avais appelé et il m’avait dit non, c’est bon j’ai donné, c’est terminé. Je le rappelle 8 jours après et finalement, il me dit OK, je le fais, ça me tente. Et on est parti.
Et donc, là, en 2020, redémarrage !
Eh bien oui ! On va commencer par revenir rouler enTGO catégorie
Vario et avec l’idée de faire rouler de nouveau le dernier modèle Doppler Open que l’on avait construit alors et qui était assez révolutionnaire. On avait un échappement en sortie arrière, une suspension Monoshock : une machine avant-gardiste pour l’époque !
On parlait de 17 chevaux pour un G3 de l’époque et jusqu’à 22 aujourd’hui pour un Proto Vario 50 à moteur hybride dont la spécificité est de reprendre le meilleur du haut moteur, allumage et pot des machines à boîte modernes et un bas moteur sur-mesure avec variateur. Enfin, 17 ou 22 ch dans une mob de 50 cm3, c’est une maintenance d’hélicoptère assurée, non ?
En fait, c’est relativement fiable, on a beaucoup progressé en 30 ans mais déjà, à l’époque, les moteurs étaient fiables avec une puissance max entre 13 700 et 14 200 tr/min pour un G2, un peu plus haut pour un G3, peut-être 14 500 tr/min mais on pouvait quasiment boucler un 24 heures avec ces machines. Ce qui lâchait, c’étaient les vilebrequins.