Une cuite à 20 briques
Titré depuis l’épreuve précédente (voir plus loin), Pirovano peut célébrer le titre mondial 1998 avec faste. C’est donc à l’hospitality du team Bata que rendez-vous est pris le samedi soir, à la veille de l’épreuve d’Assen. Stéphane, qui a eu sa part de boulot dans la réussite son coéquipier, est évidemment de la partie. Et il prend à coeur la célébration. « À cinq heures du matin, les mécanos sont allés se coucher. » Du warm up, Stéphane n’a souvenir que des effluves. « Je suis reparti dormir avant la course. » Sauf que le titre de vice-champion du monde est en jeu. Il lui faut terminer devant Vittorio Guareschi. Il tient le choc : « Jusqu’à ce que je gerbe dans mon casque. » C’est Guareschi qui s’octroiera la place de vice-champion, et Stéphane qui perdra ainsi les 20 briques (en francs, ndlr) de la prime qui va avec le titre. Promis, il en rigole encore.