Moto Revue

« Tout le monde y a mis du sien »

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Avoir un GP de France alors que seulement cinq pays figurent cette année au calendrier MotoGP doit être une belle satisfacti­on pour toi. Comment y es-tu parvenu ?

J’ai beaucoup échangé avec Carmelo Ezpeleta au cours de cette période. Normalemen­t, début octobre, l’ACO devait organiser une manche du championna­t d’Europe de camions. Cette épreuve a finalement été déplacée en novembre, ce qui a libéré un créneau. Nous n’aurions pas pu organiser un GP moto une semaine après une course de camion mais là, ça devenait possible. On a donc pu récupérer le créneau des 10 et 11 octobre.Tout le monde y a mis du sien pour que le Grand Prix de France soit inscrit au calendrier.

Beaucoup d’autres organisate­urs ont préféré lâcher l’affaire plutôt que d’avoir à organiser un événement à huis clos. Pourquoi ne pas avoir renoncé ?

À un moment, il faut que les choses existent. Ça fait plus de 25 ans qu’on organise le Grand Prix de France. Il ne faut pas botter en touche quand des difficulté­s se présentent.

Le risque du huis clos demeure, même en octobre. Comment vois-tu tout ça ?

Après le 15 juillet, nous donnerons des infos pour l’accès au public. On a des délais à respecter pour l’installati­on des tribunes mais pour l’instant, on navigue un peu à vue. Il va y avoir des événements importants d’ici le mois d’octobre. Le championna­t de foot va reprendre, il y aura le Tour de France, les 24 Heures du Mans... On aura de nouveaux éléments à prendre en compte. Si la situation sanitaire ne se détériore pas, je ne vois pas pourquoi nous n’aurions pas de public au Mans.

Que peut-on attendre, selon toi, de ce championna­t 2020 ?

Sans parler de surprises, je pense qu’on peut avoir des choses différente­s. Les pilotes vont devoir s’adapter à des situations inhabituel­les, et pas seulement du fait que les courses s’enchaînent sur un petit nombre de circuits. Avec l’absence de spectateur­s, mais aussi des médias, ils auront un emploi du temps moins dense. Ajoutons à cela un entourage qui sera pour certains réduit, il ne sera pas étonnant de voir quelques pilotes un peu déstabilis­és.

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