CONTI VEUT FAIRE BOUGER LES LIGNES
Vous vous souvenez peut-être de Firefox, l’arme absolue, ce nanard reaganien des années 80 dans lequel Clint Eastwood contrôlait un Mig 31 par la pensée. Eh bien quatre décennies plus tard, la réalité rejoint tout doucement la fiction. Des chercheurs de l’université de Southampton (Angleterre) et d’IBM développent, en effet, un casque connecté à un vélo à assistance électrique, dont la particularité est d’analyser en temps réel l’activité cérébrale, afin de prévenir les risques de danger. Concrètement, le casque mesure l’activité électrique du cerveau et évalue les variations d’activité de l’aire cérébrale dédiée à la vision périphérique. Lorsqu’il perçoit une augmentation de cette dernière, il part du principe qu’un obstacle inattendu est entré dans le champ de vision et il agit directement sur le moteur électrique du vélo en en baissant la puissance. L’objectif étant d’avertir le pilote du deux-roues d’un possible danger et de lui laisser un laps de temps supplémentaire pour réagir. Reste toutefois à savoir si la stimulation de la vision périphérique correspond forcément à une situation de danger.
Les (a)mateurs de mini-jupes en balade sur les grands boulevards ont sûrement un avis sensiblement différent sur la question.
Le manufacturier allemand lance le ContiRoad : un pneu sport-Touring milieu de gamme.
Petit coup de poker pour Continental qui, sur le segment sport-Touring de milieu de gamme (pourvoyeur de forts volumes de ventes), choisi non pas de prolonger son ancienne gomme vedette, le ContiRoadAttack 2, mais de lancer une nouvelle référence, pensée d’emblée comme un produit « budget ». Contrairement à son prédécesseur, le ContiRoad fait donc l’impasse sur quelques spécificités maison : le Multigrip (adhérence progressive avec un seul mélange, grâce à une cuisson contrôlée du pneumatique), le TractionSkin (cette microrugosité de la bande de roulement qui permet de se passer d’agents de démoulage) ou encore le EasyHandling (qui améliore la maniabilité dans les virages serrés). En contrepartie, le ContiRoad entend soigner ses performances sur le mouillé et son rendement kilométrique (deux critères d’achat importants sur ce segment), ainsi que son tarif, de 40 à 50 euros plus abordables (pour un train complet en 120/180) que celui du nouveau haut de gamme ContiRoadAttack 3. Dernière différence : cette référence est fabriquée non pas en Allemagne mais en Asie, autant pour des raisons de coûts que de commodité puisqu’elle est amenée à équiper en première monte des motos (notamment des KTM) construites, elles aussi, là-bas.