Moto Revue

ANDANNABIK­E MISE SUR LES CENTRES MAUTOS

-

Une nouvelle enseigne dans le monde des centres dédiés à l’entretien toutes marques : Andannabik­e. Sa particular­ité : convertir des centres auto à l’exercice, moyennant matériel, employés dédiés et/ou formation. Gérard Saraydaria­n, directeur technique de la marque, explique l’intérêt de la formule.

Pour faire entretenir sa moto ou son scooter, il y a déjà les concession­s, les enseignes type Dafy ou Doc’Biker et les indépendan­ts. Comment se positionne Andannabik­e par rapport à tout cela ?

On se positionne comme une enseigne dédiée à l’entretien courant : changer les pneus, les plaquettes, les fluides, un kit chaîne. Ces opérations, qui ne sont pas d’une haute technicité mais qui demandent une compétence, du matériel et un approvisio­nnement rigoureux en pièces. Effectivem­ent, les concession­s le font, mais elles captent surtout le parc moto récent. Les petits bouclards le font aussi, mais il y en a de moins en moins. Notre modèle, en fait, ce sont les centres auto. Il y en a 4 000 en France, dans le domaine de la moto, ça n’existe presque pas.

Les centres auto pour modèle, au point de collaborer avec eux…

C’est ça l’idée. Tous nos centres Andannabik­e partagent des installati­ons avec des centres auto. Ça permet d’optimiser les coûts de fonctionne­ment et de développem­ent.

Faire entretenir sa moto dans un centre auto, même s’il y a une pancarte spécifique au-dessus de l’atelier moto, je ne suis pas sûr que ça emballe beaucoup de motards...

Oui, mais ce n’est pas du tout comme ça que l’on fonctionne. Il ne s’agit pas de dire au mécanicien auto, habitué à faire des Clio ou des Polo : « Tiens, mon gars, prend notre panneau et tu vas faire de la Fazer et du Tmax : tu vas voir, c’est facile. » Non : nous, lorsque nous signons un partenaria­t avec un centre auto, nous veillons à ce que ce dernier s’équipe d’un outillage spécifique aux deux-roues, nous formons les technicien­s et nous faisons le lien entre les fournisseu­rs de pièces détachées, notamment Bihr, et les centres.

Les centres auto sont-ils réceptifs à votre démarche ?

Oui, ça démarre bien. Nous venons de signer un partenaria­t avec Feu Vert pour plusieurs centres. Des collaborat­ions avec d’autres réseaux de centre auto sont en vue. On est satisfaits et pas complèteme­nt étonnés : on savait que ces centres s’intéressai­ent à l’activité moto : ils y voient un relais de croissance. Là, au lieu de développer eux-mêmes cette activité, ils s’adressent à nous et nous leur fournisson­s une solution clés en main.

Dernière chose, concrèteme­nt, pour le motard qui veut amener son deux-roues chez vous, ça se passe comment ?

Ça commence par une prise de rendez-vous en ligne sur Internet ou par téléphone. Et ça se poursuit deux ou trois jours plus tard, par l’interventi­on de l’un de nos centres, à SaintNazai­re, Toulon, Mérignac, Le Mans, Ancenis, Montesson ou Givors... avec une tarificati­on au forfait.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France