Moto Revue

Moto3 Arenas souffle le chaud et le froid

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Vainqueur du premier Grand Prix de la saison au Qatar, Albert Arenas (n° 75) a vécu deux courses contrastée­s sur le circuit de Jerez. Beau vainqueur de la première, il n’a pas terminé la deuxième. Alors qu’il figurait dans le groupe des leaders, l’Espagnol est lourdement tombé à sept tours de l’arrivée. Victime d’une petite entorse, il ne s’inquiète pas pour la suite du championna­t, d’autant qu’il en conserve les commandes.

« En Moto3, c’est compliqué de faire une saison sans résultat blanc, observe le pilote de l’équipe Aspar. Disons que j’ai utilisé mon premier joker. Je garde le positif, nous étions performant­s à Jerez, il n’y a pas de raison qu’on perde le cap. » Sur le podium au Qatar et à l’arrivée de la première course à Jerez, Ai Ogura est lui aussi parti à la faute le week-end suivant, glissant au classement général de la deuxième à la quatrième place. Il laisse sa place à son compatriot­e Tatsuki Suzuki, auteur de la pole position des trois premiers Grands Prix et vainqueur de la dernière course en Andalousie. C’est d’ailleurs la première fois depuis la création du championna­t Moto3 en

2012 qu’un pilote s’impose à Jerez en partant de la pole position. Entre les deux Japonais, on retrouve l’Écossais John McPhee. Deuxième au Qatar et deuxième en Andalousie, il aurait pu également monter sur le podium de la première course à Jerez s’il n’était pas tombé dans le dernier virage. Le pilote Petronas a tout de même sauvé les meubles en parvenant à rallier l’arrivée à la huitième place. Quoi qu’il en soit, ce début de saison Moto3 n’a guère permis aux favoris de se mettre en évidence. Tony Arbolino pointe à la huitième place du classement général, juste devant Jaume Masia, Niccolo Antonelli à la quinzième, Romano Fenati à la dixneuvièm­e... Ceux qui s’attendaien­t à une reprise mouvementé­e n’ont pas été déçus.

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