Damien Saulnier, un an après avoir pris en charge le Suzuki Endurance Racing Team, retrace ce que furent ses derniers mois, rendus plus compliqués par le coronavirus
Patron du SERT depuis le dernier Bol d’Or, Damien Saulnier et son équipe sont en tête du championnat du monde d’endurance depuis septembre dernier. La fin de saison démarre les 29 et 30 août aux 24 Heures du Mans... sans spectateurs. Damien fait le point.
ils pouvaient se retrouver à travailler en GP chez Tech3. En les assurant aussi qu’il y aurait le respect de la confidentialité sur le matériel.
Côté budget, ça n’est pas trop lourd ?
Les partenaires que je trouve pour le Junior servent à acheter des matériaux. Pour le reste, j’ai des partenaires qui, comme Bihr, nous fournissent des dotations en matériel ou en carburant. Et les Conseils départemental et régional participent également au financement.
Le choc du coronavirus a-t-il eu un impact sur l’activité ?
Sur le calendrier, évidemment. Nous n’avons eu aucun roulage, aucun essai. Ça a tout chamboulé : nous sommes à la mi-juillet et je me crois au mois de mars. Pour le reste, nous avons mis en place le chômage partiel pour le SERT alors que le Junior était complètement arrêté puisque tout ce qui était scolaire a été fermé. Aujourd’hui, nous nous préparons à ce que tout reparte. Mais nous avons également à gérer, dans les deux mois à venir, le déménagement dans les nouveaux locaux. Les travaux ont été stoppés durant le confinement et nous allons nous retrouver aux forceps ! Il nous faut également gérer les demandes des nouveaux élèves. Nous recrutions au niveau bac pro, aujourd’hui, nous le faisons après le BTS. Nous allons avoir une vingtaine de dossiers pour six places.