Crise du Covid-19 oblige, le marché moto a traversé une année 2020 dans une tourmente inédite. Mais le pire a été évité
3,56% : c’est le recul qu’ont connu les immatriculations de deux-roues motorisés en France au cours de l’an dernier. Un résultat qui suit deux années de hausse, mais qui s’avère en fait réconfortant. On vous explique pourquoi.
- 3,56 % en 2020. Après les Ă 9 % et Ă 12 % en 2018 et 2019, il y aurait normalement de quoi déchanter. Oui, mais justement, en 2020, rien – et évidemment pas seulement dans la moto – n’a été normal. Sur les deux premiers mois de l’année, avant même qu’un virus chinois croisé pangolin installe une pagaille mondialement partagée, 2020 était déjà atypique pour le business hexagonal de la moto... mais dans le bon sens. Souvenez-vous : Ă 25 % en janvier, pareil en février. À ce moment-là, celui qui aurait parié sur une année à - 3,5 % serait passé pour un dingue en phase aiguë de dépression. Sauf que fin avril, au terme de deux mois catastrophiques, ces - 3,5 %, personne n’osait en rêver, les plus optimistes pariaient alors sur une année flirtant avec les - 15. Douze mois de montagnes russes : c’est ce que donne l’impression d’avoir vécu le marché de la moto en 2020. Un sacré tour de manège qui a donné des haut-le-coeur et des sueurs froides à tout le monde, qui en a fait blêmir certains beaucoup plus que d’autres, mais qui, au final, s’est bouclé sans casse majeure. Un tour de manège où surtout, chaque pente, dévalée à fond pendant les périodes de confinement (surtout la première), a été remontée énergiquement, à la force non pas du poignet, mais de la passion. Celle qui nourrit notre envie de rouler à l’heure du chacun chez soi institutionnalisé. Une passion qui suscite l’espoir pour 2021. Vous en doutez ? Alors regardez en détail comment, en 2020, le virus de la moto a résisté.