Moto Revue

LA “MOTO-PLAISIR” N’A PAS FLANCHÉ

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Avec une baisse de 3,15 %, les immatricul­ations des Ă de 125 cm3 suivent la même pente que celles du marché global (- 3,5 %). Vu le contexte, autant dire qu’il y a de quoi être satisfait. D’autant qu’à la différence du marché de la 125, on ne peut pas mettre cette bonne tenue uniquement sur le compte de l’achat raison (qui a fait choisir de petits deux-roues utilitaire­s à ceux qui souhaitaie­nt éviter les transports en commun). Non du côté des « grosses cylindrées », l’achat-plaisir est resté à un haut niveau. Pour preuve, les très bons chiffres de BMW (et notamment ceux de la R 1250 GS : moto la plus immatricul­ée dans l’Hexagone), mais aussi de Triumph (qui plafonne sous les 2 % de hausse du fait d’un déficit de stocks) ou encore de KTM : autant de marques qui donnent dans le premium et les fortes cylindrées. Alors, certes, le chemin n’a pas été pavé de roses pour toutes les marques. On ne reviendra pas ici sur les cas de Honda, Kawasaki, Suzuki et Harley-Davidson, dont les résultats affichent une nette baisse (expliquée à la page précédente).

Celui de Ducati, en revanche, mérite que l’on s’y attarde un peu : avec une baisse de 13,73 % de ses immatricul­ations, la marque bolonaise a de quoi figurer parmi les perdants de l’année. Mais lorsqu’on s’intéresse aux détails de ses immatricul­ations, on trouve de quoi relativise­r : ce sont, en effet, les motos les moins chères de la marque qui ont subi une baisse alors que les modèles haut de gamme, sur lesquels la marge constructe­ur est plus importante se sont très bien écoulés (avec 560 exemplaire­s, la Streetfigh­ter V4 en est un exemple probant). Bref, si l’année a été âpre, incertaine, parfois déprimante et si certains modèles sont venus à manquer, l’envie de faire de la moto est restée, elle, sacrément forte. Ce qui nourrit l’optimisme pour l’année qui vient de débuter.

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