Taramasso Digest
Âgé de 54 ans, Piero Taramasso dirige depuis maintenant trois ans le dispositif Michelin sur le championnat MotoGP. Au cours des trois décennies écoulées, l’Italien a patiemment gravi les échelons. Entré en 1989 au service qualité de l’usine de Cuneo, dans le Piémont, Piero a vite enfilé la tenue du pilote essayeur. « En 1992, je suis parti à Clermont-Ferrand pour m’occuper des premières montes des voitures de tourisme italiennes, se souvient-il. J’ai passé six ans à Ladoux puis quatre au centre d’essais de Greensville. Toujours en tant que pilote d’essais, je travaillais pour les constructeurs européens implantés aux États-Unis : Porsche, Mercedes, BMW... » En 2001, Piero rentre à Clermont-Ferrand et intègre le service compétition Michelin pour travailler en F1. « Je suis devenu correspondant technique pour les écuries Toyota, BMW et Sauber. » Cinq ans plus tard, lorsque le manufacturier français se retire de la F1, Piero passe au service achats.
Il n’y restera qu’un an et demi, retrouvant la compétition dès 2008. Cette fois, c’est la moto qui accueille l’Italien. « C’était la dernière saison de Michelin en MotoGP. Un an plus tard, je m’occupais de l’endurance et des championnats nationaux italiens et espagnols. » Ses qualités et son implication lui permettent de récupérer en 2011 le titre de responsable du groupe Off Road. Un an plus tard, la partie circuit lui est également confiée. Bras droit de Nicolas Goubert, Piero ajoute chaque saison de nouvelles cordes à son arc. Jusqu’à récupérer, en 2018, la baguette de chef d’orchestre.