LA R18 VEND DU RÊVE
Cette préparation commandée par la marque n’intégrera certainement jamais le catalogue de BMW, mais quelle allure !
On peut en faire des choses avec une R18 : tel est le message que BMW assène depuis son retour sur le segment custom. Des choses (relativement) sages, à l’instar du cruiser inaugural et de la version Touring programmée pour les prochains mois mais aussi d’autres, nettement plus excentriques, imaginées par des préparateurs sollicités par la marque allemande. Le Californien Roland Sands avait ouvert le bal, il y a quelques mois, avec une version dragster de l’engin (voir le Moto Revue n° 4107), c’est au tour de Dirk Oehlerking, de l’atelier Kingston Custom, d’entrer dans la danse. Pour l’occasion, ce dernier se tourne non pas vers l’univers des sports mécaniques, mais le passé. Plus précisément les années 30. C’est en effet une BMW de 1936 qui sert d’inspiratrice à sa préparation. Laquelle ? La... 328. Ne cherchez pas parmi les motos : il s’agit d’une auto, un cabriolet resté fameux pour sa haute calandre. Calandre que l’on retrouve quasi telle quelle sur le carénage en fibres qui habille l’avant de cette R18 et qui lui donne une allure folle. Le plus dingue reste toutefois caché sous ce carénage : le cruiser bavarois n’a en effet pas été modifié, à l’exception du guidon et de la ligne d’échappement, épurée. Loin d’être un simple show bike, cette R18 « Spirit of Passion » (son petit nom) peut donc rouler... et même tourner, son imposant habillage lui garantissant tout de même 15 cm de garde au sol. Pas de quoi l’emmener vers une fabrication de masse sous l’égide de BMW mais Kingston Custom a promis d’en faire une toute petite série limitée...