Moto Verte

Charles Lefrançois

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Un budget de 15 000 euros. donné Charles Lefrançois s’est rêve les moyens de vivre son en partant aux États-unis vécu quelques mois. Un rêve avec sa compagne à travers le supercross et le motocross. Une belle expérience qu’il partage dans cette miniview. Charles, j’imagine que c’est une fierté de poser ses roues aux États-unis ?

« J’ai toujours rêvé de venir ici mais je n’ai jamais pris l’initiative. Ma copine avait fini ses études, elle souhaitait partir un an pour sa propre expérience. On a décidé de partir ensemble. Il a fallu mettre tout en place pour essayer de s’organiser au mieux. »

Un séjour difficile à mettre en place ?

« On a commencé à tout organiser en octobre pour le véhicule et la moto. Ça a été beaucoup de mails, car quand on est privé, c’est assez compliqué. Je me suis débrouillé seul avec ma copine. Je ne pouvais pas venir en janvier car j’avais tous les supercross en Europe. C’est la période où je gagne ma vie donc c’est important pour moi. Le programme était de faire Santa Clara, Las Vegas et deux outdoors. J’ai eu de la chance d’avoir Suzuki France à mes côtés. Ils m’ont prêté une moto là-bas. J’ai eu l’autorisati­on de rouler sur le terrain de SX Suzuki. C’est super de pouvoir s’entraîner dans des conditions parfaites avec de gros enchaîneme­nts. »

Surtout que ce voyage a bien failli ne pas avoir lieu…

« On avait tout mis en place et au dernier moment, je n’étais pas certain de partir. Je me suis blessé à la finale du Supercross allemand. J’avais une vertèbre cassée et un tassement. J’ai porté un corset pendant un mois et demi et j’ai dû attendre le feu vert des médecins. On avait déjà tout réservé donc c’était assez stressant comme situation. »

Impression­né par les pistes américaine­s?

« Quand tu enchaînes les supercross en Europe, tu es sur une bonne dynamique et tu n’as pas d’appréhensi­on. Le problème est que je n’ai pu rouler qu’une semaine avant de venir dans un champ de sable pour jauger l’état de mon dos. Quand je suis arrivé sur les terrains d’entraîneme­nt aux US, ça m’a refroidi. J’ai pris mon temps. À Santa Clara, j’étais impression­né par la grosseur des sauts, mais ça s’est bien passé car tout est bien dessiné. »

Tu parachèves ton voyage avec deux courses outdoor. Cette expérience te donne envie d’y retourner ?

« Je vais essayer de me faire plaisir en motocross et ensuite je rentrerai en Europe pour le SX Tour, le SX de Josse Sallefranq­ue et j’enchaînera­i avec les courses en Angleterre et en Allemagne. J’avoue qu’au début, je ne me faisais pas trop plaisir sur les pistes de SX américaine mais maintenant, je roule sans appréhensi­on. Pour revenir ici, ça représente un budget de 15 000 euros, peut-être plus. J’essaie de gagner ma vie en France avec les supercross à l’étranger. Ce n’est pas évident de tout mettre en place. C’est sûr que ça donne envie de revenir. On verra… »

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