Jose Leloir
Team manager Yamaha rallye
« L’arrivée de l’injection a ouvert d’autres perspectives. Ça permet d’avoir un peu d’électronique sur la moto, des capteurs pour gérer les tours/minute, l’injection, l’avance à l’allumage… En Grand Prix, cet intérêt a été exploité pour justement développer le launch control, le traction control et d’autres choses qui vont arriver dans le futur puisqu’il y a une perspective énorme, comme en vitesse. Maintenant, ce n’est pas quelque chose de vraiment prépondérant pour un client. Le traction control peut être une aide pour un pilote amateur, en sortie de virage pour éviter de décrocher et avoir un peu plus de motricité et d’adhérence. Mais il ne faut pas non plus partir dans le délire et vouloir avoir un panel de solutions. C’est une technologie qui demande des moyens pour le développement et obligatoirement, ça se répercute sur le prix d’une moto de série. Il faut que l’utilisation des systèmes reste simple. Une ou deux positions et voilà. Cela doit rester compréhensible pour le pilote, qu’il n’y ait pas un tas de solutions et que ça parte en vrille. Aujourd’hui, les motos ont fait des progrès en général, sur les suspensions, l’équilibre, sur tout ça donc non, je ne pense pas qu’une débauche d’électronique soit vraiment nécessaire. En tout cas, ça ne fera pas de différences énormes. En toutterrain, c’est toujours le pilote qui fera la différence. » / MOTOVERTE