LA GENÈSE D’UN ÉCHAPPEMENT…
Le développement « Tout commence par une phase d’étude et de développement. Pendant plusieurs semaines, on essaie différentes versions d’échappements sur un banc de puissance. La meilleure est validée. La phase de développement pourrait ne jamais s’arrêter car on peut tous les jours trouver un truc et encore améliorer. C’est sans fin. Et une fois qu’une marque met sur le marché un produit qui donne satisfaction, les concurrents le récupèrent, retravaillent dessus et l’améliorent un peu. » La fabrication du moule « Le pot validé est alors envoyé à un ingénieur qui le réalise en 3D afin d’avoir tous les volumes pour ensuite concevoir le moule. Les moules sont fabriqués par une entreprise extérieure. Il vaut entre 3 000 et 5 000 euros. Sur un pot, il en faut jusqu’à trois mais certains moules sont utilisés sur plusieurs pots. » La fabrication du produit « Les pièces sont usinées dans des plaques de tôle. Les éléments sont d’abord moulés grâce à une presse. Ils sont ensuite grignotés, pointés, soudés, coupés et assemblés. L’étanchéité n’est testée que sur les produits destinés à KTM. Cette phase qui n’est pas jugée indispensable par Doma est imposée par le cahier des charges des Autrichiens. »
désormais française qui se retrouve petit à petit avec plus de demandes que de capacité à produire. Et comme de nombreuses étapes de la fabrication d’un pot ne peuvent pas être automatisées, il faut des ouvriers qui ont un certain savoir-faire. Du coup, augmenter la capacité de production n’est pas simple : « Ce n’est pas qu’une question d’argent, reprend Axel. Aujourd’hui, la difficulté réside essentiellement dans le fait de trouver de la main-d’oeuvre qualifiée pour ce genre de produits. On a commencé avec trois salariés, on est à douze désormais. On arrive à former un nouvel ouvrier par trimestre » Ça fait vingt ans que Doma livre des pots pour KTM. Au départ, c’était pour le catalogue de pièces racing. Aujourd’hui, c’est pour monter sur certaines machines en série. Les volumes sont donc beaucoup plus importants. D’après Les soudures réalisées à la main sont gage de qualité mais pas de productivité optimisée. MOTOVERTE /