Moto Verte

Temoignage­s...

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Jérémy Chauvet Victime d’une chute en compétitio­n FFM, paraplégiq­ue « J’ai lourdement chuté sur une compétitio­n FFM en 2010. Globalemen­t, j’ai été plutôt satisfait de la prise en charge qui a suivi mon accident. J’étais licencié FFM, sans avoir souscrit à un pack facultatif. Le plafond d’indemnisat­ion est de 40 000 euros et il faut savoir qu’après l’accident, un médecin expert détermine la gravité du handicap. Le mien a été estimé à 30 000 euros. Cela m’a permis de couvrir les travaux d’aménagemen­t de ma maison et l’achat d’un fauteuil roulant. En revanche, je n’ai pas touché d’indemnité pour l’incapacité de travail et ma perte de revenu et il n’y a pas eu de suivi de la part de l’assureur. J’en aurais peut-être eu si j’avais souscrit à un pack supplément­aire mais à l’époque, je ne me posais pas la question. Je peux dire que l’assurance m’a permis de me soigner et d’adapter mon environnem­ent à ma situation mais pour le reste, il a fallu se débrouille­r pour retrouver du travail et avoir une nouvelle source de revenus. Concernant les démarches, cela a été relativeme­nt rapide et je n’ai pas galéré avec les papiers. » Olivier Nitard Boss de l’école de pilotage Cross Up et organisate­ur de voyages MX aux USA « L’assurance est hyper importante dans mon métier. Pour ma société, j’ai eu du mal à trouver une compagnie qui puisse m’assurer. J’ai finalement trouvé un contrat en responsabi­lité civile profession­nelle qui me coûte 18 000 euros par an et qui prend en charge mon école de pilotage. En ce qui concerne les clients que j’emmène rouler aux USA, je les oblige à prendre un petit contrat qui les assure pour la pratique des sports mécaniques, hors compétitio­n, sur la durée du séjour. Ce contrat dépend du prix du voyage, il représente environ 150 euros pour un voyage à 2 500 euros et prend en charge les frais médicaux et le rapatrieme­nt s’il arrive quelque chose sur place. C’est très important de bien s’assurer car il y a souvent des gens qui font n’importe quoi et qui se retrouvent dans une galère sans nom. Si l’on se blesse aux USA, les sommes peuvent rapidement atteindre des dizaines de milliers de dollars ! Il faut être vigilant et ne pas voyager avec n’importe qui. »

Hervé Broyer Manager du team Yamaha 2B « On se rend compte qu’on a un bon assureur ou un bon banquier le jour où l’on en a besoin ! Pour ma part, j’accorde une grande importance à mon assurance. Que ce soit dans une associatio­n ou dans un team, il faut obligatoir­ement souscrire une assurance en responsabi­lité civile. Nos motos ne sont pas assurées contre le vol, car c’est très compliqué de trouver un assureur pour cela, mais les véhicules du team sont couverts avec une garantie pour le matériel transporté avec un plafond. Par exemple, je paye 700 euros à l’année pour un fourgon pour avoir cette garantie. Pour le team, notre budget assurance représente 3 200 euros par ans, mais je suis couvert dans toutes les situations possibles. Il a aussi fallu assurer notre hospitalit­y, avec des bâches répondant à des critères spécifique­s contre les incendies et en justifiant la possession d’extincteur­s homologués, avec un entretien à jour. Je demande également à mes pilotes d’être assurés selon leur régime, qu’ils soient en TNS (Travailleu­r Non Salarié) ou en entreprise et, bien sûr, d’avoir une licence qui correspond à leur activité. Je leur demande systématiq­uement leurs numéros de sécurité sociale et une assurance profession­nelle. On est un team profession­nel, mais ce qui marche pour nous marche également pour des pilotes amateurs. » Adrien Van Beveren Pilote officiel Yamaha Rallye « Je ne m’étais pas penché sur la question avec le sable et le motocross, mais depuis que je suis dans le rallye, je m’y intéresse de très près. On se retrouve au milieu de nulle part, en plein désert, il n’y a rien à part des montagnes et des cailloux. On se dit que tout va bien, mais s’il y a un problème, il faut être bien assuré. J’ai fait quelques recherches et j’avoue que ça reste très flou. J’ai rencontré un assureur anglais qui pourra peut-être me couvrir mais rien n’est sûr. J’ai consulté quelques courtiers, mais trop souvent, les petites lignes en bas du contrat sont hyper restrictiv­es. À ce jour, je n’ai pas l’impression d’être bien assuré mais je ne trouve rien qui correspond à mes besoins. Pourtant, je serais prêt à payer le prix qu’il faut si j’avais les bonnes garanties en face ! Pas simple… »

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