Moto Verte

David Casteu Sherco Directeur sportif rallye chez

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Je reprends également l’exploitati­on agricole de mes parents au-dessus de Cannes.

Sherco a totalement réorganisé désormais la partie rallye et intègre motos le développem­ent des usine. directemen­t dans son commandes, l’usine française Avec David Casteu aux rôles dans un avenir très souhaite jouer les premiers proche. David, tu raccroches définitive­ment le casque, pourquoi cette décision?

« J’ai fait un Dakar où je suis resté sur ma fin. C’était une édition très Baja avec peu de navigation. Je me suis rendu compte dans les 180 derniers kilomètres que je n’étais plus fait pour ça. Je me suis toujours dit, à 42 ans, après 13 Dakar, 11 arrivées, une deuxième et une quatrième place, que le jour où je ne me fais plus plaisir, j’arrête. J’ai connu de belles années sur Sherco, avec mon titre de champion du monde des rallyes. J’ai appelé Marc Tessier en rentrant, on s’est mis autour d’une table et on a discuté. La marque est bien implantée dans toutes les discipline­s et on a décidé de recentrer la partie rallye au sein de l’usine. »

C’est quelque chose qui te faisait peur l’aprèscarri­ère sportive ?

« Bien sûr, car on a envie de rester dans le milieu. Ça m’embêtait de partir du rallye avec toute l’expérience que j’ai acquise. J’aurais aimé avoir un petit David Casteu à mes côtés pour m’éviter de commettre des erreurs. J’ai un parcours atypique, j’ai beaucoup travaillé avant de devenir pilote profession­nel. Aujourd’hui, je reprends également l’exploitati­on agricole de mes parents au-dessus de Cannes. Ça me permet de poursuivre la vie de mon père, c’est plus une passion. »

De nouvelles fonctions pour toi alors, quel va être ton rôle exactement ?

« J’ai un statut de directeur sportif rallye chez Sherco. J’ai restructur­é la totalité de la partie rallye. Je m’occupe du développem­ent, du management, de la course, de la moto aux pneus en passant par les camions. Je suis également agent d’usine afin de démarcher et trouver de nouveaux partenaire­s. »

Quelle est la problémati­que des motos de rallye actuelles ?

« Il faut travailler le poids car on a de jeunes pilotes très agressifs et dès qu’ils ont passé les 200, 300 km, ils sont fatigués et ça les met en danger. Il faut qu’on joue sur l’agressivit­é en développan­t des motos qui sont plus funs à piloter. Dans un avenir plus ou moins proche, nous sortirons des motos de série de rallye en très peu d’exemplaire­s. Ce seront des motos très haut de gamme avec un numéro de suivis qui bénéficier­ont d’un service spécifique. On aura donc l’aspect usine et l’aspect compétitio­n client de luxe. »

Alan Duclos ainsi que la précédente équipe sont donc remplacés, qui épaulera Joan Pedrero?

« Sur les prochaines épreuves du championna­t du monde de Baja auxquelles nous participon­s, je viens de faire signer Adrien Metge. C’est un jeune pilote de 27 ans, très rapide, il l’a prouvé au Brésil et au Dakar cette année. Ils seront très complément­aires avec Joan Pedrero qui a beaucoup d’expérience. On aura ensuite un troisième pilote indien, leur champion qui a gagné l’himalaya et qui nous rejoindra grâce à notre sponsor principal TVS. » MOTOVERTE /

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