Moto Verte

Paolo Schneider

Deux millions d’euros.

-

MXDN Trente ans plus tard, le date revient à Maggiora. Une qui anniversai­re pour ce club une renaît de ses cendres avec par nouvelle équipe emmenée parle de Paolo Schneider. Il nous ce défi hors normes à quelques semaines du grand rendez-vous. Qu’est-ce qui vous a conduit à déposer une candidatur­e pour le MXDN 2016 ?

« Organiser le MX des Nations était notre première motivation quand on a repris le circuit de Maggiora en 2012. Nous avons pu organiser des GP, mais organiser les Nations représente un rêve pour moi. J’habite pas très loin du circuit, je suis un grand passionné, j’ai couru dans les années 90, j’ai assisté à tous les grands événements qui se sont déroulés ici. Il y a beaucoup de beaux circuits en Italie, mais Maggiora est un lieu vraiment magique. La piste est toujours citée comme une référence ! »

Quel est le plus gros challenge en tant qu’organisate­ur des Nations ?

« Ce n’est pas si différent d’un GP “normal”, mais je dirais que le plus gros challenge est de pouvoir accueillir dans les meilleures conditions le public qui est forcément beaucoup plus nombreux que sur une GP. Plus du double ! Il y a donc plus de 1 000 personnes qui travaillen­t sur le site, entre les bénévoles, les personnes qui s’occupent de la piste, les buvettes, la sécurité… Les trois GP que nous avons organisés ces trois dernières années nous ont permis de prendre de l’expérience. Il faut aussi gérer les accès au circuit. Il y aura des navettes et des accès séparés pour le public et pour le staff technique, les pilotes, les médias. Nous nous inspirons de ce qui est fait en France. »

Quel budget représente une telle organisati­on?

« Il faut compter environ deux millions d’euros pour l’organisati­on. On se donne les moyens de réussir cette année. L’année dernière, la France a organisé un grand Motocross des Nations et nous voulons être à la hauteur des Français et de la fameuse édition de 1986. Nous sommes prêts, Youthstrea­m est à fond derrière nous. Nous avons un peu de pression, c’est certain, mais c’est quelque chose de passionnan­t. »

Quels sont les travaux qui ont été faits sur la piste ?

« Nous avons beaucoup travaillé. Avant, le tour faisait une minute quarante pour les meilleurs, mais cela ne me paraissait pas suffisant. Nous l’avons donc agrandi pour être proche des deux minutes aux Nations. On a également modernisé les obstacles. Le team France et le team Italie ont testé la piste et je suis convaincu que le circuit sera au top pour la course les 24 et 25 septembre. »

Quelles sont les équipes favorites selon vous?

« C’est une piste “classique” comme on en trouve souvent en Italie et en France. Pour ces deux équipes, ce sera un avantage. Cela dit, je ne vois pas qui peut battre l’équipe de France. »

L’équipe américaine a écrit l’une des plus belles pages de son histoire à Maggiora. Peut-elle renouer avec la victoire cette année ?

« Aujourd’hui, la donne est différente. En 1986, les USA étaient largement au-dessus du lot. Nous avons eu la visite de Reed, Emig et Mcgrath dernièreme­nt et ils l’avouent, le niveau européen a énormément évolué. La France compte beaucoup de pilotes au top niveau des deux côtés de l’atlantique. Tomac est remonté à bloc. Ça va être une compétitio­n de très haut niveau ! »

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France