Moto Verte

LES DATES IMPORTANTE­S

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1976 : première moto fabriquée 1977 : création de la marque TM Racing 1979 : première TM enduro 1988 : premiers points en championna­t du monde 125 motocross avec Massimo Manzo 1994 : 10e du championna­t du monde 125 de motocross avec Massimo Bartolini 1996 : 1re victoire en GP cross avec Luigy Séguy (3e du Mondial 125) 1997 : vice-champion du monde 125 cm3 motocross avec Alessandro Puzar 1998 : champion du monde 125 enduro avec Roman Michalîk, 3e du championna­t du monde 125 motocross avec Alessandro Puzar 2000 : 8e du championna­t du monde 125 motocross avec Trampas Parker 2002 : première TM 4T 2008 : première TM à cadre aluminium 2009 : 7e du championna­t du monde MXGP avec Tanel Leok 2010 : 5e place du MXGP de France avec Anthoni Boissière 2012 : champion du monde supermotar­d avec Thomas Chareyre 2013 : champion du monde supermotar­d avec Mauno Hermunen 2014 : champion du monde supermotar­d avec Thomas Chareyre 2015 : champion du monde supermotar­d avec Thomas Chareyre 2015 : champion du monde enduro E1 avec Eero Remes

pas que c’est le boss, impossible de le deviner ! Il nous conduit derrière cette porte au bout du couloir. Dès l’ouverture, on entend des bruits métallique­s, des fraises rotatives et des gens qui discutent. On tombe sur l’endroit où sont assemblés les moteurs de karting. En effet, TM est l’un des plus gros fabricants de moteurs de kart au monde. Quelques allées plus loin, on trouve les établis où sont construits les moteurs des motos. La mécanique est faite avec soin même si les postes de travail sont parfois chargés. Chaque cylindre et chaque culasse passent entre les mains d’un préparateu­r qui joue de la fraise avec un pied à coulisse numérique. Une fois assemblés, les moteurs sont stockés, prêts à être montés dans les cadres. « Détail » étonnant mais qui résume bien la philosophi­e de la marque, il n’y a pas de chaîne de production chez TM. 90 % des pièces sont produites dans l’usine après un passage sur différente­s machines indépendan­tes et chaque mécanicien assemble les composants, teste, valide et signe « sa » moto dans son box de travail. Il va chercher un cadre dans la réserve, y place le moteur, les suspension­s, et tout ce qui s’en suit. L’ultime étape est la mise en caisse et l’envoi de la commande chez l’un

des 55 importateu­rs répartis dans le monde. Pour TM, le plus gros marché est la France, devant l’italie. Cela peut paraître étrange mais Marco Ricciardi, le directeur commercial, l’explique avec franchise : « Toute l’industrie regarde avec attention le marché italien et il est important pour eux de bien figurer en Italie. C’est pourquoi la plupart des marques ont une politique commercial­e très agressive, avec des promotions dès le mois de novembre sur les nouveaux modèles ! Chez

TM, nous ne sommes pas un supermarch­é. Même si les Italiens aiment les produits italiens, un euro reste un euro… » Pourquoi ne pas s’aligner sur les tarifs des concurrent­s ? Tout simplement car la production à une échelle réduite ne permet pas de dégager une aussi grosse marge sur ces motos : « Nous utilisons les meilleurs matériaux, les meilleurs produits car notre philosophi­e a toujours été de produire des motos de haute qualité. Notre petite taille ne nous permet pas de lutter contre cette politique “discount” sur le marché italien car nos machines ont un coût de production logiquemen­t plus élevé. »

Rester petit?

Chaque année, 1 200 motos sortent des ateliers de TM Racing Italie. Un chiffre

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