MINIVIEW Alexandre Kowalski
Yamaha Motor Europe
« Yamaha veut arriver sur ce marché avec le produit qu’attend » véritablement le client.
C’est pour le moment calme du côté des Japonais dans le domaine de la moto électrique « C’est une technologie que Yamaha prend en considération. Mais avant d’arriver à bien intégrer l’électrique dans le tout-terrain, il faut avant tout bien maîtriser l’encombrement, le poids, le recyclage… Il y a une multitude de process qui doivent être pris en compte. Avant de l’imaginer dans le tout-terrain en compétition, je pense qu’il faudra plus le voir dans un premier temps pour une pratique de loisir. »
Ça veut dire qu’en ce moment au Japon, il y a des prototypes qui circulent ? « Une marque généraliste comme Yamaha travaille avec des plans produits à court, moyen et long terme. Le long terme correspond aux orientations stratégiques et les différentes possibilités d’alimentation entrent dans ce cadre. Alors oui, pour répondre à la question, des choses sont testées au japon dans ce domaine. »
Yamaha pourrait mettre sur le marché un produit en face de la E-freeride ? « Yamaha a toujours su apporter ses propres technologies. Le but n’a jamais été d’entrer en frontal avec la concurrence mais de suivre notre route. Nous verrons par quel biais nous entrerons sur le marché de l’off road électrique. » Qu’est-ce qui fait que Yamaha tarde à venir sur ce marché sachant que dans le VTT, ils y sont déjà avec un moteur performant ? « Les enjeux industriels et économiques ne sont pas les mêmes dans le vélo. Et Yamaha veut arriver sur ce marché avec le produit qu’attend véritablement le client. »
Le marché ne semble pas aussi porteur que celui du vélo. Est-ce que c’est parce que le produit ne correspond pas aujourd’hui aux attentes ? « À partir du moment où tu sors le bon produit, au bon prix et au bon moment, tu vas créer le marché. »