Que valent les 250 et 450 WR-F 2017…
On a profité des essais Yamaha pour mener notre petite enquête auprès de la clientèle. Un « essai lecteur » grandeur nature auprès d’une cinquantaine d’enduristes de tous niveaux qui met en avant les plus et les moins des WR-F dernière version. Forcément
Depuis l’an dernier, Yamaha Europe a décidé de faire profiter sa clientèle d’essais sur le terrain de certains modèles. Les supersport, mais également les machines de MX et les enduros. Voyageant de pays en pays, le semi-remorque du Yamaha Pro Tour propose ainsi de faire découvrir la gamme WR-F à tous les fans de la marque aux trois diapasons, mais aussi à de futurs clients. Passé par l’auvergne en 2016, il s’est installé cette année chez David Frétigné dans l’aveyron, soit au sud du Massif-central dans la région Occitanie. Après une campagne de promotion auprès des concessionnaires du réseau tricolore, une centaine d’enduristes s’est retrouvée le temps d’un week-end près de Villefranche-de-rouergue en février dernier. Beau temps, terrain quasi sec malgré les pluies de la veille, ils ont profité de conditions exceptionnelles pour rouler sur les WR-F 250 et 450, déclinées en modèles de base et modèles Outsiders (ou GYTR). Ces dernières proposant notamment un silencieux Akrapovic, une déco spécifique et un carter
d’embrayage signé GYTR. Soit huit motos à l’essai pour des sessions de 20 minutes environ réparties sur toute la journée. Ainsi chaque pilote pouvait tester les quatre modèles tout en ayant le temps de récupérer, boire un coup en discutant le bout de gras avec les pilotes officiels du team Outsiders, voire se restaurer puisque tout était prévu par les « Bleus ». Le parcours tracé par David Frétigné et son fiston Adrien comprenait une liaison en chemins et en sous-bois plus deux « spéciales ». Pas de gros dénivelé ni de franchissement trop compliqué, le but étant de permettre à tous les niveaux d’enchaîner les tests sans stress ni difficultés particulières tout en se faisant une idée du comportement général des WR-F. Vingt minutes de vrai tout-terrain permettent en effet de prendre contact de façon correcte. Tellement mieux qu’un aller-retour dans la rue devant chez un concessionnaire, hein ? En tout cas, le groupe de 50 pilotes du samedi semblait ravi à l’issu de sa journée de roulage. Tant par la qualité de l’essai que par le terrain et bien sûr les motos. Et quand on leur a demandé de bien vouloir donner leur avis en remplissant
des fiches-lecteurs spécifiques aux essais Moto Verte (avec l’accord de Yamaha), une bonne partie s’y est pliée de bon coeur. Au final, on a récupéré une cinquantaine de fiches, divisée à quasi parts égales entre les 250 et 450 WR-F. On n’a certes pas fait le distingo entre modèles de base et Outsider, mais certaines réflexions récupérées à vif et autres commentaires écrits en marge des fiches permettent de se faire une idée quant à l’option Akrapovic. Qui étaient ces essayeurs d’un jour me direz-vous ? Âgés de 18 à 54 ans, de débutant à National, de randonneur pur à enduriste liguard (26 licenciés sur 48 fiches remplies), le panel est aussi large que varié. Beaucoup de locaux (Aveyron et Occitanie) mais aussi des pilotes originaires de Provence, du Centre, d’auvergne et au-delà (mon enquête n’était pas aussi poussée que celles de Columbo…). Ne restait plus ensuite qu’à dépouiller ça au calme d’un
bureau. On vous livre les résultats sous forme de pourcentages (cf. tableaux) et d’une analyse mettant en avant les plus et les moins de chaque cylindrée. La parole est aux clients. À vous quoi.